La pernicieuse impuissance des mots nous ronge sur fond d’idéologie
des droits de l’homme. Nos politiques continuent de tout faire pour nous donner
mauvaise conscience.
Le président avait promis d'être intraitable à l'encontre des fauteurs de troubles à la suite de la victoire du Paris Saint-Germain alors que par ses juges la République a été incapable de mettre en œuvre ce qu'il avait promis. E Macron vient de nous donner l'illustration ultime non pas seulement de son impuissance mais aussi et surtout de son cynisme ; pavoisant dans la presse régionale le jour de l’ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans à Nice (Alpes-Maritimes), il a confié vouloir incarner la « vigie » du combat écologiste et a osé dire : « Certains préfèrent, pendant ce temps-là, brainwasher (« laver le cerveau », NDLR) sur l’invasion du pays et les derniers faits divers ». Qui faut-il "brainwasher"?
La politique demeure le théâtre des mots. Les membres du
gouvernement ne nous annoncent-ils pas par ailleurs vouloir mettre les
ministères à la diète afin de réduire le déficit budgétaire alors que nous
savons pertinemment qu'ils en seront incapables ? La question de la
justice est essentielle. Elle concerne la nécessité d'apporter une réponse
concrète, effective et efficace à la hausse de la criminalité et de la
délinquance qui menace notre sécurité.
Le président de la République tente de faire diversion car
il est impuissant face à une magistrature que l'Etat a laissé être infectée par
l'idéologie des droits de l'homme depuis plus de 50 ans. Nous avons laissé
cette chappe de plomb s’installer.
Il est temps de nous remettre en question. Nous devons
impérativement sortir du choc des images comme des mots. Il est indispensable
d'identifier la racine du mal. Le peuple doit manifester qu'il a compris, qu'il
sait.
Les droits de l'homme sont une bonne chose. Qui oserait les
nier ou en refuser la reconnaissance ? Le problème est qu'ils sont devenus
une religion. Une forme de totem. Celui au nom duquel les juridictions suprêmes (Consel Constitutionnel, CEDH) qui jouent le rôle de police idéologique interviennent régulièrement pour
rappeler à l'ordre ceux qui de près ou de loin remettent en cause ce dogme.
L'idéologie prégnante derrière cela, dont nous voyons les effets chaque jour, affirme
que le fautif est innocent parce qu'il est une victime. Il s'agit du postulat « rousseauiste »
de base que nous devons récuser. Mais pour le récuser, encore faut-il savoir
comment et pourquoi il a pu être posé et érigé de manière irréfragable.
Notre problème, que je tente d'aborder régulièrement dans
les lignes de ce blog au risque de me répéter, est que notre époque a été infestée par des idéaux hédonistes
et libéraux auxquels nous ne voulons pas renoncer pour des raisons de confort
individuel et personnel véritable piège que nous nous sommes tendus à
nous-mêmes. Nous sommes écartelés entre la facilité et l'exigence.
La religion des droits de l'homme c'est la religion de
l'humanité chantée et célébrée par la génération romantique derrière les
étendards de Lamartine, de Hugo et de Vigny.
Pour bien comprendre la profondeur du mal qui nous a envahi depuis
deux siècles il faut revenir sur l'un des chefs-d’œuvre de Victor Hugo :
Les Misérables. Qui n'aime pas le personnage de Jean Valjean ? Qui n'a pas
de la sympathie pour lui ? Je n'ai rien contre ce forçat par ailleurs
sympathique, véhiculant des valeurs humaines indéniables. Mais, force est de
constater qu'il a servi de caution à Victor Hugo afin de pouvoir développer son
idéologie anti pénale et son amour des criminels. Il en a fait un saint laïque servant
d'intercesseur dans le combat qu'il engagea contre la peine de mort ;
Victor Hugo n’hésitant pas à chanter cette époque heureuse qui succéderait à
l'abolition de la peine capitale. Nous y sommes...
Notre problème est que nous ne parvenons pas à récuser le
fait que Jean Valjean puisse être un héros des temps modernes ! Nous l’aimons
... avec tout ce qu’il véhicule ; inconsciemment. Nous ne voulons pas hiérarchiser.
Nous ne parvenons pas à nous faire violence, à admettre que
tout n’est pas possible, à renoncer à cette générosité qui nous fait perdre de
vue la nécessité de condamner ce qui doit l’être, à accepter que le mal est le
mal et qu’il plonge ses racines dans l’homme et pas dans la société.
Nous sommes devenus incapables d'opposer des principes
cohérents à cette idéologie qui nous affaiblit. Tout se vaut, n’est-ce pas ?
Toutes les idées sont bonnes et doivent être respectées, n’est-il pas ?
Nous devons accepter de condamner les idées nuisibles. Nous
devons faire l’effort d’identifier ce qui est néfaste.
Que notre oui soit oui et que votre non soit non !
Cessons d’admirer des acteurs, des artistes, des écrivains,
des sportifs qui véhiculent n’importe quels idéaux au prétexte de leurs talents
qui sont les cautions du mal qui nous ronge. Il faut trancher.
Cessons de nous laisser intimider par le tribunal de la
bien-pensance qui distribue les bons et les mauvais points au nom des valeurs
de respect, de droits de l’homme absolutisés, de liberté d’expression sans limites.
C’est le point de départ de ce dont nous ressentons la
nécessité mais dont nous avons peur. Nous sommes terrifiés par cette évidence
que le paradis n’est pas sur terre, que nous devons nous faire violence, qu’il
faut savoir faire triompher la vérité de l’humain dans ce qu’elle de plus
difficile. Car le mal est dans l’homme, en nous. La vie n’est pas un long fleuve
tranquille ! tout le monde n'est ni beau ni gentil! C’est ce que la politique doit gérer sans flagornerie, sans mensonge, sans facilité.
Voilà ce avec quoi on doit brainwasher nos dirigeants,
nos élites et ... nous-mêmes !
Semper idem!
Vous avez tout dit en 2 phrases: "Nous devons accepter de condamner les idées nuisibles. Nous devons faire l’effort d’identifier ce qui est néfaste.
RépondreSupprimerQue notre oui soit oui et que votre non soit non !"
Et ceci conduit à une question très simple: cette Ripoublique est-elle ANTI-Française au point de détruire délibérément le pays dans tous les domaines (et était-ce bien le projet de ses créateurs hérétiques et maçons anti-catholiques).? et quelle autre hypothèse pourrait être meilleure.?
POINT-BARRE.!!
et personnellement mon OUI est OUI...
Ce n'est qu'avec le plus grand mépris que je considère les parlotes de celui que l'on nomme notre président
RépondreSupprimerL'erreur de casting est flagrante, le costume est beaucoup trop grand pour lui
Il n'aime ni la France, ni les Français
C'est un impertinent qui se prend pour un grand homme ,après avoir réussi à berner les moutons qui attendaient pour se faire tondre !
Deux ans !..P.....deux ans ! encore à attendre la délivrance