Les femmes libérées se déchirent ! Puritanisme ?
Haine des hommes ? Droit d’importuner ? Drague ? Violence
sexuelle ? Deux clans s’opposent.
Tout semblait pourtant les réunir…au nom du féminisme. Certaines sont accusées de trahison ;
d’autres de victimisation. Brigitte Lahaye et Catherine Deneuve face à Caroline
Fourest ou Caroline de Haas... Même Elizabeth Levy, qui nous avait habitués à
de plus nobles combats, est de la partie !...
Cette affaire est un révélateur d’un monde qui
a perdu le « nord magnétique » en rejetant son héritage chrétien!
Sur fond d'un harcèlement sexuel qui est un
insupportable dérèglement et du viol qui constitue un crime non moins inacceptable,
nous assistons à un débat dont les excès n’ont d’égaux que l’hystérie associée
au tabou sexuel… Toutes nos égéries de la liberté sexuelle et du « balance
ton porc » font de la surenchère dans un paradoxal déni de réalité. Elles ne dénoncent pas les véritables responsables.
Il s’agit de revenir aux sources, même si
cela doit indisposer ou choquer les enfants de Mai 68…. L’acte sexuel n’est naturellement que
la concrétisation d’une attirance déclenchée par une flamme dont l’étincelle
est d’abord un sentiment. Nous avons découvert et cultivé la liberté sexuelle en défaisant
les liens entre sentiment et sexualité d’une part, et entre sexualité et
procréation d’autre part.
La norme fut très longtemps que l’on n’avait
de rapport sexuel qu’avec un être aimé, avec en perspective si ce n'est en finalité la conception d'un enfant.
La conjonction historique entre les progrès
de la science et le libéralisme triomphant nous a donné les moyens de défaire
ce que Dieu avait uni, et ce faisant nous avons ouvert la « boite de Pandore » !!!!
Le sexe est devenu un objet d’épanouissement,
sans amour et sans enfant. Or l’enfant et le sentiment amoureux étaient les antidotes à
la violence qui est au cœur du rapport sexuel. Le sexe
est violent. Le sentiment et l’enfant le civilisent, l’humanisent. Dieu
a bien fait les choses.
Oh me direz-vous, mais le viol et les
violences sexuelles n’avaient pas attendu ; certes. Mais ils n’étaient pas
la norme. Or, par l’effet de cette double déconnexion nous nous sommes livrés à
la violence ! Ici comme ailleurs, la libération nous a asservis… Et nous avons livrés les plus fragiles...
La sexualité devenue un bien de consommation a
libéré la femme et l’homme des contraintes physiologiques et sociales en les livrant
à la violence d’un rapport de jouissance qui n’est plus qu’un lieu de
séduction, de jouissance, de domination, d’assouvissement des instincts
bestiaux de nos hormones et de nos libidos! On a ringardisé la virginité, la
retenue, le don de soi, la recherche du bien de l’autre, le dépassement de soi,
la complicité, la tendresse, la fidélité….
Il est vrai que parce que l’humain est libre, et que lorsqu'il y a de l'homme il y a de "l'hommerie", rien n’était
parfait, et la violence prenait parfois le dessus, trop souvent d’ailleurs… Là
encore comme dans bien d’autres domaines…Mais la libération sexuelle n'a fait qu'amplifier ces dérèglements au lieu de les résoudre.
Voilà comment on en est arrivé à ce faux
débat autour de la chronique du Monde auréolée du parrainage de Catherine
Deneuve et aux incompréhensions qu’elle a provoquées ! D’un côté les « #balanceTonPorc » qui revendiquent la légitimité de la dénonciation de la
violence et de leur défense, au risque de se faire accuser de puritanisme, et de l'autre côté les
Dames libérées qui mettent en avant leur force, assumant au risque de choquer leur état de gibier de potence au nom de
la liberté assumée !
Toutes ont tort ; aveuglées par la libération, la maîtrise de leur sexualité, par ce qu’elles
croient être la maîtrise de leur vie…. Dérisoire et paradoxal combat…dans un
univers marqué par un grand absent, celui dont personne ne parle…. L’AMOUR. Pas
un mot, dans aucun article !
C’est quand même un comble de ne plus parler
d’amour à l’occasion d’un débat sur la sexualité ! L’amour est le nord
magnétique de la vie intime et sexuelle. Le seul remède est de refaire le lien entre
ce qui n’aurait jamais dû être défait. Une femme qui n’est pas qu’un objet de
désir, et qui ne se conçoit pas comme telle, est objectivement moins sujette à
certaines agressions et sait mieux y réagir sans être atteinte aussi intimement et
violemment, même si elle ne sera jamais à l’abri des prédateurs… Tout simplement parce que pour elle et en elle tout n'est pas réduit au sexe et à sa soi disant maîtrise.
Car c’est l’amour qui fait le lien et apporte
le supplément d’âme et de force; c’est lui qui
intègre l’humanité et la civilisation dans les rapports entre la femme et l’homme.
L’amour est le grand absent de la guerre des égos et des sexes! Comme s’il
était devenu inaccessible ou qu’il soit une incongruité. De même que la famille...
qui est le lieu d’épanouissement et de développement de l’AMOUR HUMAIN. Pour cela il faudrait dégager le féminisme libertaire qui a tout dénaturé, à commencer par la femme, en la réduisant à un simple objet du désir....
Paradoxe d'une société hyper réaliste qui refuse la réalité au nom de sa soi-disant supériorité et de sa domination....A jouer avec le feu on finit toujours par se brûler!
Si on écoutait un peu plus l’enseignement chrétien sur l’amour nous n’en serions pas là…. Mais c'est ringard, vieux jeu, passéiste, conservateur..... Et bien va pour le conservatisme à contre-courant! Semper idem !
Si on écoutait un peu plus l’enseignement chrétien sur l’amour nous n’en serions pas là…. Mais c'est ringard, vieux jeu, passéiste, conservateur..... Et bien va pour le conservatisme à contre-courant! Semper idem !
Vous occultez l'arrivée en France de populations qui n'ont pas reçu la même éducation que nous, et pour qui, la femme, blanche, non voilée est une proie livrée au désir masculin. Et les agressions, dont la presse se fait l'écho, concernent surtout les femmes des cités, à forte concentration "multiculturelle". Après la libération sexuelle en France, dans les années 70, 80 et même 90, on ne parlait jamais d'agressions de ce type. C'est nouveau, donc, et bien en relation avec des gens, dont l'éducation présente des failles importantes ou dont la religion incite à ces comportements déviants.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec toi Bernard,
RépondreSupprimeril s'agit en quelque sorte d'un "retour de flamme" du slogan "il est interdit d'interdire" bien connu des sexagénaires que nous sommes.
J'ajoute que le caractère intolérable et injustifiable des atteintes à la dignité d'un être humain quel qu'il soit (homme, femme, national, étranger, ami, ennemi, coreligionnaire ou non), est d'autant plus insupportable quand on reconnaît le caractère sacré de la nature humaine, ce que les consuméristes individualistes à tout crin ont perdu de vue depuis quelques décennies ...
J'ajoute enfin que cette problématique qui fait couler tant d'encre depuis quelques semaines détourne l'attention des vrais négationnistes de l'altérité et en particulier de l'égalité homme/femme, qu'ils soient hors de nos frontières ou dans les "Territoires perdus de la République"...
CR