Nouvelle attaque terroriste. Un policier égorgé ; une mère de famille…
Que fait le pouvoir ? Il s’émeut. Il se déplace pour
présenter ses condoléances, afficher sa compassion, affirmer qu’il va agir, que
rien ne pourra l’arrêter. Mais au-delà de ces mots, des postures, quoi de
concret ? Quelles décisions ? Quelles actions ?
Assez de baratin !
Ces drames à répétition nécessitent des décisions, des
actions politiques concrètes, effectives, actives. Or la vie va reprendre derrière
les mots et les postures, comme si de rien n’était, jusqu’au prochain attentat.
Rien ne changera, nos gouvernants vont continuer…. puisque rien ne doit les
arrêter ! Les causes connues et
identifiées ne seront pas combattues… La politique de l’immigration ? Les
régularisations d’immigrés clandestins comme ce fut le cas pour le dernier
terroriste ? La diffusion, voire le financement, d’un Islam qui alimente
et justifie l’islamisme ? La politique des quartiers ghettoïsés ?
Notre président s’entête sur son affirmation du droit au
blasphème. L’ensemble de notre classe politique - y compris le RN touché à
son tour par la contamination républicaine - continue d’essayer de se rassurer
avec le fait que l’islamisme n’aurait rien à voir avec l’islam. Nous continuons
de ne pas vouloir voir que l’insécurité qui menace de faire exploser nombre de
nos quartiers et de nos cités plonge ses racines dans un communautarisme d’origine
ou sous influence étrangère et islamique via des associations auxquelles nous
déroulons le tapis de nos bonnes intentions républicaines. Véritable vaccin
contre la prise de décision, l’ambiguïté triomphe sous couvert de la
sacro-sainte laïcité et du rejet doctrinaire et idéologique de toute
discrimination.
Nous débattons, nous palabrons, nous nous gargarisons de
notre grandeur d’âme républicaine, de nos principes dont nous confions la garde
à des juges étrangers.
Pendant ce temps l’ennemi frappe et progresse.
Alors que faire ?
Lu dans la biographie de Napoléon par Jacques Bainville
cette phrase de Portalis écrite peu de temps avant le 18 brumaire : « je
crois pouvoir dire que la masse est fatiguée de choisir et de délibérer ».
Ne sommes-nous pas collectivement fatigués de choisir et
de délibérer ? N’y a-t-il pas une forme d’usure démocratique avec cette
marche forcée à la délibération permanente dans le cadre aseptisé des valeurs
républicaines ?
Un peuple peut-il passer son temps à délibérer ? Et le
pouvoir à organiser des débats en forme de symposium jamais suivis d’effets ?
Le peuple ne s’use-t-il pas à force de donner son avis et
de voter dans le vide - démocratie républicaine, démocratie positive, démocratie
participative, démocratie verte…- à force d’exercer ce pouvoir qu’on lui
reconnaît sur le papier mais dont on le prive dans les faits ? Comédie républicaine
qui ferait sourire si la situation n’était aussi préoccupante.
Nos dirigeants brassent les principes dont ils se gargarisent
par médias interposés. Ils passent leur temps à informer la population, à la
plaindre, à la soigner, à la séduire, à la nourrir de subventions afin qu’elle
n’ait pas le ventre vide, sans diriger.
Or, toute organisation collective a besoin d’être dirigée même s’il ne faut pas
que ce soit de manière dictatoriale… Tout est dans l’organisation de l’Etat en
fonction du principe de subsidiarité qui consiste à laisser à chacun la liberté
et la plénitude de la décision qui lui incombe et lui revient à son niveau de
responsabilité.
Le problème est qu’à force de nous fatiguer au sens de la
phrase de Portalis nous allons nous épuiser et avoir les réactions des faibles
qui sont malheureusement toujours les plus violentes.
Or, je suis pour ma part persuadé qu’il y aurait une
réponse politique possible. Le problème est qu’elle est insoutenable dans le
climat qui s’est progressivement installé sur notre sol. Cette solution
politique consisterait à considérer que l’homme a besoin de respirer dans un
univers aux dimensions culturelles et spirituelles qui ont toujours fait les
nations. C’est le seul moyen de répondre aux dérives de l’islam. C’est la seule
politique qui arrêtera sa vague. Il ne s’agit pas pour notre pouvoir politique
d’imposer quelque religion que ce soit, ni même de croire. Il ne s’agit pas d’envoyer
le peuple à la messe en rang par deux ! Il s’agit de gouverner le peuple et
la France en considérant qu’ils sont composés d’individus qui ne sont pas qu’une
agglomération d’atomes et de matière mais des êtres pensants, aimants, qui ont
une âme et une conscience. On ne gouverne pas un peuple humain comme un
troupeau d’animaux n’en déplaise aux écologistes végans ! Pour cela, pas
besoin de catéchisme ! Il suffit simplement d’arrêter de nous envoyer du
matin au soir à la messe républicaine… d’abandonner en pratique, dans les
faits, cette « laïcité-négation » qui nous étouffe et nous affaiblit.
Laisser parler les « prêtres laïcs » dans leur agora médiatique et
agir sur le territoire ; faire de la politique, pratique, concrète, efficace à
la française… Une politique de civilisation !
C’est la seule solution. Elle ne serait pas le fruit d’une
violation du principe de la laïcité. Elle serait le résultat d’une prise en
considération de la dimension personnelle de l’homme. Elle serait une réponse à
cet islamisme qui se nourrit d’un islam souvent dévoyé mais réel qui pour sa
part récuse notre monde sans Dieu, notre monde refusant Dieu.
Qui ne voit qu’aujourd’hui la force est du côté de ceux
qui s’imaginent être l’armée de Mahomet ?
Qui ne voit que cette armée ne s’arrêtera que si le monde
qu’elle veut conquérir cesse de se vider de sa substance et lui oppose sa force
morale, culturelle et politique et si ses gouvernants cessent d’ignorer et
d’anéantir la dimension spirituelle de l’humain au moyen, j’insiste, de
cette conception négative et totalitaire de la laïcité ?
Nous avons besoin d’un pouvoir qui ose dire que sur son
sol il n’y a pas de politique islamique possible parce la France est historiquement
née de l’action d’un Etat conduisant une politique d’inspiration grecque,
romaine et chrétienne.
Le pouvoir politique doit agir, arrêter de se battre la
coulpe en invoquant des principes vides de toute valeur civilisatrice, cesser
de débattre, de délibérer, d’en appeler à la conscience républicaine, aux
derniers sondages ! Un pouvoir ne pleure pas avec les victimes ; il
les soutient, les protège et donne à son peuple le courage de faire face à l’adversité.
Agir ! Être ! Convaincre ! Décider !
Terroriser les terroristes comme disait Charles Pasqua. Redonner aux français
leur fierté nationale.
Il nous faut un pouvoir qui cesse de se préoccuper du
droit au blasphème, qui cesse de nous culpabiliser, de céder à toutes les campagnes
des islamo-gauchistes. La question n’est par exemple pas de savoir s’il y a des
islamo-gauchistes et de créer une commission ou d’organiser un débat ! Ça
suffit ! Il faut sévir. De même faut-il arrêter de baisser pavillon devant
les thèses inclusionistes, racialistes ou indigénistes. Tout ce qui nous affaiblit
est à proscrire. Il faut rétablir l’ordre dans la rue et dans les têtes ! Il
ne s’agit pas comme le Président de dire « arrêtez-moi ou je fais un
malheur » pour ne rien faire si ce n’est d’aller faire des discours aux
Invalides, mais d’assurer la sécurité du territoire, pour de bon, tout de
suite, sur tous les plans en cessant d’avoir peur de l’identité nationale qui n’est
pas un gros mot.
Assez de débats, de commissions, de délibérations, de
sondages, de visites, de célébrations. Tout cela n’est que du « blablas ».
Fini le baratin !
De l’action ! Une police respectée et soutenue. Une justice
qu’on cesse de mettre en accusation. Des ministres qui ne soient pas hantés par
leur mise en accusation ! Un Etat qui se fasse respecter ! Des
fonctionnaires au service de l’Etat et de rien d’autre ! Des citoyens qui retrouvent le courage de se
lever avec des convictions et un sentiment national ancré dans la fierté d’être
français.
C’est d’un sursaut que nous avons besoin grâce à un Etat
incarné, qui agisse et décide !
Gouvernants, arrêtez de nous fatiguer et de nous étourdir
en nous faisant choisir et délibérer.
Ce n’est pas le virus qui nous fait la guerre, mais « on »
nous fait la guerre et nous savons qui est « on » ; alors
arrêtons les palabres, par pitié !
Aux armes politiciens !
Au boulot !
Quand la piscine déborde, il faut agir à la fois sur le stock et sur les flux.
RépondreSupprimerQuand la piscine est polluée, il faut agir sur la qualité de l’eau : formation, éducation, élévation !
On connait tous la suite de ""arrêtez moi ou je fais un malheur ""... l'homme que personne n'arrête se retourne et dit ""et quoi, arrêtez moi..." c'est tout le problème de nos gouvernants, à force de vouloir être tolérants (parce que ça fait bien) ils sont sans volonté, ils veulent être comme la majorité voudraient qu'ils soient (ça s'appelle la course à la gamelle...) ce qui a pour effet de ne jamais accepter de paraître opposés à quoi que ce soit, et donc ils sont toujours dans l'attente de l'exaction de plus qui leur permettra de paraître... Mais pas d'être...
RépondreSupprimerRéponse dans un an.