Le racisme, l'antisémitisme, la guerre, la crise, les déficits, la violence verbale et physique, l’injustice, l'intolérance. Tous les feux sont au rouge.
Les élites ont démissionné. Ceux qui ont le pouvoir de dire de faire, pour reprendre la formule de Michel Maffesoli, surfent sur la vague du trouble, de l'incertitude, de la peur et - qui sait demain?- de la guerre. Le bateau France dérive. Quant à nous, impuissants, nous nous réfugions dans les commentaires, les partages des commentaires, en chapelles, en groupes informels, mus par la crainte, l'ire, le pessimisme, l'insouciance, hantés par les interrogations sur le lendemain proche ou lointain. Que vont-ils faire ou ne pas faire? Que vont-ils dire ?
Entre les deux, entre ces élites qui n'en ont plus que le nom et le peuple qui sent et qui sait mais n'a ni le pouvoir de dire ni celui de faire, le divorce est consommé.
Triste tableau auquel nous n'avons pas le droit de nous résigner. Ne pas se laisser noyer dans l'écume des vagues. Ne pas se résoudre à la fatalité malgré les nuages et l'orage qui gronde. Ne pas se laisser emporter dans ce flot de l'éphémère, du contradictoire, de l’instantané, du dérisoire. Et surtout ne pas se laisser influencer par les vaines diatribes politiciennes et médiatiques.
Garder la tête froide.
Le pouvoir confond la parole avec le faire; les médias s’arrogent le légitimité du dire. Leur bruit est assourdissant. Ils nous privent du silence propice à la réflexion. Ils nous détournent de ce que nous avons à penser, à vouloir, à souhaiter, à espérer. Nous avons d’ailleurs plus besoin peut-être d'un éloge du silence que du secret tel que je viens de le publier même si les deux sont liés…[ A ce sujet je compte sur vous pour l'acheter et le faire acheter!....😉 https://www.lysbleueditions.com/essai/eloge-du-secret-pour-une-ethique-de-la-transparence/]
Garder la tête froide, donc.
il n'y a pas que le bruit. Il y a le jeu destructeur de la dialectique marxiste et nihiliste; dialectique destructrice des contraires que l'on crée artificiellement à coups de baguettes idéologiques. J'écris depuis longtemps que la dialectique marxiste - je ne parle pas de l'analyse de Marx dont on doit admettre qu'elle ne fut pas totalement erronée - oui la dialectique marxiste, qui entretient le jeu maléfique des oppositions afin de poursuivre la déconnexion d’avec le réel a définitivement investi la vie collective. Hier le prolétariat, aujourd'hui l'étranger, le racisé, le genré. Demain?
Face à cet ouragan bruyant, destructeur et nihiliste nous devons être les vigies du bien commun. Il devient évident que c'est dans les retrouvailles avec ce qui nous réunit, avec ce qui nous permet de vivre dignement dans une relation constructive avec l'autre quel qu'il soit, que l'avenir redeviendra un soleil levant prometteur d’un avenir pacifié. C'est là que nous sommes attendus. C'est là que se réalisera notre destin pour le bien de ceux qui nous survivront. D’où la haine de nos élites de tous poils pour le conservatisme, la nation, notre identité, pour TOUT CE QUI EST.
Mais ils ne nous décourageront pas! Non nous ne sombrerons pas dans le pessimisme et l'abandon. Notre vie nous appartient. L’exemple des résistants à tous les totalitarismes montre que la victoire se joue dans la capacité individuelle à DIRE NON.
Plus que jamais notre patrie a besoin que nous gardions la tête froide. Notre détermination qui plonge ses racines dans tout ce qui peut nourrir notre fierté est le seul rempart à la chienlit.
Si nous ignorons comment les fils du tissu social se renoueront après les pulsions destructrices dont le rythme s'accélère, sous quelle forme politique et dans quel cadre institutionnel car tout est en cause, nous savons que le renouveau SERA.
Grâce à nos racines chrétiennes nous savons aussi que l’art politique n'a pas la prétention de construire le paradis du terre. Tout a toujours été très mal comme l’écrivit J Bainville. Cet art politique ne peut prétendre qu’à permettre à l’humanité d’être moins mauvaise, moins perverse, moins violente, moins jalouse, moins délinquante, moins criminelle, moins raciste, moins xénophobe …. Tel est le témoignage de toute notre histoire française et européenne.
Alors débranchons-nous du tintamarre, restons calmes, résolus et déterminés, arc-boutés sur ce qui demeure. Cessons de nous laisser impressionner par tous ces oiseaux de mauvais augure. Macron en mal de couronne ne fait que passer. Mélenchon en mal de pouvoir demeurera un misérable agitateur. La droite de pacotille en mal de reconnaissance disparaitra dans ses reniements et son manque de courage. Le sauveur n'existe pas dans le cercle des candidats vierges de l'exercice du pouvoir dont les recettes programmatiques sont aussi vaines et dérisoires que celles de leurs concurrents, tant le mal est profondément ancré.
Mais, après les soubresauts, les secousses et les éventuels renversements, nous retrouverons le fil du vivre ensemble. Cette certitude est la pierre d'angle sur laquelle il faut nous appuyer et sur laquelle un jour s'élèvera un Etat renouvelé, débarrassé des pièges qui stérilisent et empêchent tout redressement.
Hauts les cœurs et les esprits. Nos concitoyens ont besoin de la véritable élite qui se cache derrière l'écume produite par les faux-monnayeurs de la politique. Elle existe. Ce sont les forces vives que l'état profond empêche encore de se manifester mais dont il ne pourra très longtemps interdire la manifestation; car le réel est plus fort que les rêves.
Prenons garde cependant à ne pas tomber dans le travers ou la facilité de l’immobilisme. Il ne suffit pas de conserver, il faut aussi parfois réagir… et corriger. Cela demande davantage de courage !
RépondreSupprimerComme disait Chesterton en effet :
« L’affaire des progressistes, c’est de faire des erreurs ; celle des conservateurs est d’empêcher les erreurs d’être corrigées. »
Nous sommes effectivement devenu un pays de comtemplateurs ,de parlotes,de commentaires et d'inaction
RépondreSupprimerLes mains liées par les lobbies, l'Etat est totalement impuissant comme le montrent les 100 jours de Bayrou
Il faut une rupture franche avec la façon de faire actuelle
Les 100 jours de Trump prouvent que c'est possible
Qui en sera l'incarnation ?
Quand on veut ,on peut !