La crise qui est en train de déstabiliser nos sociétés occidentales est financière. C'est la finance qui condamne l'économie et menace notre bien-être au quotidien. N'est-ce-pas le monde à l'envers?
Il y a des moments où il faut savoir remettre les choses en persective et dans le bon ordre!
La première question à se poser n'est-elle pas de se demander ce que c'est que la monnaie? Il s'agit d'un moyen d'échange. Seulement voilà, comme bien d'autres choses que l'homme manie, elle a été dénaturée; nous lui avons donné un pouvoir au risque de perdre la maîtrise de nos vies et de notre destin. Dans son livre "qu'est-ce que l'homme" Chantal DELSOL explique que l'argent a permis à un moment donné ce qui était impossible dans les économies de troc: l'accumululation de la richesse. Elle fait référence à Charles PEGUY qui brocarda dans le bourgeois l'homme nanti de la richesse qui inventa l'utilisation systématique de l'argent comme valeur d'échange de tout, y compris des biens immatériels et spirituels; lui qui consacra tant de lignes à l'argent, manifestant ainsi avec sa sensibilité exceptionnelle le rôle que la" monnaie" et ses succédannés jouait dans nos sociétés.
Qu'aurait-il écrit aujourd'hui?
L'argent est partout. Tout, absolument tout s'achète! L'argent est un signe de reconnaissance, de respectabilité, de puissance et plus encore une VALEUR. Les monnaies sont déconnectées de tout référent réel, de toute valeur indépendante d'elles-mêmes.
Tout est lié. Le problème c'est la hierarchie des valeurs. nous sommes en pleine confusion. De la même manière que nous confondons l'être et l'avoir. La question est d'ordre culturel, ethique et avant cela politique!
Essayons de raisonner simplement, avec bon sens, avec une logique comparable à celle de CHESTERTON à propos de sa petite fille rousse. Si la monnaie n'est qu'un outil, elle doit le rester. Si elle n'est qu'un moyen d'assurer les échanges économiques, elle doit être au service de l'économie et pas l'inverse. Elle ne doit donc pas s'imposer comme une priorité; elle doit rester seconde. Si elle est seconde elle ne doit pas mettre le système en péril. Si elle a pour vocation de permettre aux hommes et aux entrerises d'échanger pour vivre et se développer, elle ne doit pas les mettre en péril par ses exigences propres. Et puisque la politique doit permettre de rechercher et d'atteindre la propérité économique, et de ermettre à tous de vivre dans des conditions décentes et humaines, on ne peut fonder une politique sur les priorités de l'équilibre d'une monnaie!
Or c'est très exactement le contraire qui est en train de se passer. Nos politiques sont conçues et mises en oeuvre en fonction des éxigences de l'euro auxquelles les peuples doivent être soumis au risque de la récession, au prix de son sang et de ses larmes! Et tout cela parce qu'au rix d'une construction européenne idéologique, nous avons décidé de nous priver des moyens d'agir autrement, de mener une politique à l'endroit!
Et bien c'est inacceptable!
Voilà ce que nous devons penser, dire et diffuser autour de nous en refusant que l'on nous traite comme des ignares ou des incompétents. Notre époque souffre de trop d'intelligence et de la compléxité de sytèmes qui n'ont pas d'autre objectif que de nous déposséder de la maitrise de nos vies. Nous avons plus que jamais besoin de bon sens. C'est d'un PINAY que nous avons besoin! Mais où est-il?
En l'attendant lisons, réflechissons, parlons, résistons, car on n'impose rien à un peuple qui dit non!
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