dimanche 31 janvier 2016

LE VRAI VISAGE DU SOCIALISME

Qu'est devenu le socialisme ? Ses combats d'autrefois sont-ils oubliés? La lutte contre le capitalisme ? La lutte pour le prolétariat ? Aurait-il disparu ? A-t-il changé?

Non… Le socialisme, et le marxisme qui l’a majoritairement inspiré -n'oublions pas que nous sommes gouvernés par des hommes politiques qui ont fait leurs classes dans les écoles trotskistes ou marxistes-cachent bien leur jeu. Et pourtant, paradoxalement ils ont toujours joué cartes sur table…

Son ressort fondamental est dans la lutte contre les injustices. Le refus des injustices, leur stigmatisation. Tout le reste n’est qu’habillage, n'est que stratégie...

Après avoir abandonné la lutte pour les déshérités, le combat contre le capitalisme, qui furent ses premiers instruments, ses alibis, au cours du XIXe et du XXe siècle, le socialisme s'est ressourcé dans un combat pour l'égalité au nom de la libération de toutes les servitudes et de toutes les inégalités. La condition féminine, les droits des homosexuels, des immigrés, l’anti-racisme et plus généralement la lutte contre toutes les phobies quitte à les créer de toutes pièces etc. Nouvelles luttes des classes dans un monde capitaliste qu'il a renoncé à abolir... Et il n'est pas anodin de constater que la gauche se déchire aujourd'hui sur la question de la déchéance de la nationalité alors pourtant que comme Jean-Pierre Chevènement l'a souligné cette cause n'en vaut pas la peine… Mais ce texte touche aux fondamentaux de l'égalité selon le socialisme chiliastique.

Car l'ADN du socialisme réside dans sa conception de l'égalité qui consiste à nier toute diversité entre les individus par rapport à leurs origines familiales, sociales, sexuelles, raciales, économiques etc. La caractéristique du socialisme est dans l’étouffement de l'individualité ; car cette dernière ne peut naturellement pas se passer de sa diversité d'origine. D'où son  nihilisme ontologique ....

Marx a été très clair : « l'homme en tant qu'individualité n'existe pas » ! Il avait annoncé la couleur...

Les fondamentaux du socialisme ont toujours été l'abolition de la propriété privée, l'abolition de la structure familiale, l'hostilité envers la religion, et la recherche systématique de l'égalité, de cette égalité niveleuse dont Mme Najat Vallot Belkacem est l'artisan zélé dans le domaine de l'éducation.

Cet ADN c’est le rejet d'un système de valeurs chrétien montré du doigt, parce qu'il est accusé d'avoir cherché à justifier les injustices plutôt qu'à les réparer ; ce qui est fondamentalement inexact. Car le socialisme est d'abord et avant tout un rejet de la religion, son ennemi de toujours. L'homme contre Dieu parce qu'il faut arracher l'homme au pouvoir du ciel afin de pouvoir le manipuler, le transformer en le flattant comme au jardin d'Éden.

L'aboutissement de toute politique socialiste est la négation de l'individualité dans sa dimension personnelle. Au final, c'est le dépérissement de l'humanité.
De manière visionnaire Dostoïevski nous avait prévenu : « le but final de cette vie, le grand inquisiteur l'expose ainsi : il comprend qu'il faut écouter l'esprit profond, cet esprit de mort et de ruines, et, pour ce faire, admettre le mensonge et la fraude, menée sciemment les hommes à la mort, en les trompant durant les toute la route pour leur cacher où on les mène ».

Voilà qui fait frémir ...; mais c'est bien de cela qu'il s'agit. Il n'y a qu'à regarder autour de nous, le champ de ruines qu'est devenue notre société.

Et à cet effet tous les moyens sont bons. Car contrairement aux apparences il ne s'agit pas de poursuivre un idéal mais d'agir pour transformer. Le vieux rêve prométhéen…  Les idéologues du socialisme et du marxisme n’ont toujours théorisé que sur les moyens ; sur la praxis.

Le marxisme n'est pas mort!

Dans son livre fondamental « Le phénomène socialiste » Chaffarevitch insiste dans sa conclusion sur le fait que le socialisme puise sa force dans son utilisation de l'instinct humain. Il plonge les racines de son action dans le subconscient. Et il rejette la maîtrise du subconscient que seule la spiritualité chrétienne peut apporter, avec sa distinction du temporel et du spirituel, sans laquelle la laïcité devient la lutte contre la religion indispensable au socialisme.

Celui-ci flatte l'humain dans ce qu'il a de plus secret et de plus puissant comme de plus pervers. L'instinct est exclusif de la compréhension. La raison ne peut rien contre le phénomène socialiste lorsque la mécanique dialectique s'est mise en marche. Observez, l'argument rationnel n'a jamais l’effet qu’on attendrait. La dialectique du socialisme permet toujours à celui qui la manœuvre, tel l’illusionniste, de retomber sur ses pieds et de justifier son erreur.

La seule solution, l'unique alternative à ce processus d'autodestruction qui s'ancre dans le psychisme de l'homme et de le refuser. Il s’agit de restaurer la spiritualité de la personne. Donner des vraies raisons de vivre à ces individus dont l'égalité n'est qu'un rêve planificateur et destructeur. Les aider à retrouver l'amitié de leur âme... pour lutter contre leur instinct. Il faut lire Soljenitsyne et les dissidents de l'époque de l'URSS. Semper idem !


Voilà ce dont nous devons nous convaincre, ce que nous devons comprendre, ce qu'il nous faut diffuser autour de nous pour espérer un jour sortir de cette logique suicidaire. Seule alternative pour enfin obtenir la mise en oeuvre d’une politique d'une autre nature que celle dont nous subissons les déconstructions. 

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