Le nouveau président des USA
est en conflit ouvert avec la presse. Vrai pendant sa campagne électorale, cela
le reste après son élection. Il s’agit d’une véritable révolution. C’est la
première fois que le chef d’un des Etats les plus puissants de la planète
adopte une pareille stratégie. Et pour le coup il s’agit de l’Etat le plus
puissant…
La presse est devenue un
pouvoir. Elle s’est autoproclamée, s’imposant petit à petit, sans que ceux qui la
dirigent n’aient d’autre légitimité que leur existence, leur pluralisme affiché
et la proclamation de leur soi-disant indépendance qui n’est qu’un leurre…Ce
pouvoir est le moins légitime de tous et il est le plus puissant.
Car qui choisit les
journalistes, si ce n’est par exemple en France une école à laquelle accèdent
des étudiants qui suivent le même cursus que nos hauts fonctionnaires ? Leur
diversité et leur pluralisme sont relatifs. Inféodés au pouvoir économique,
financier, politique ils tirent en réalité leur légitimité d’une opinion
dominante qu’ils fabriquent de toutes pièces… Il en résulte une connivence
jusque dans la dénonciation du système qui détient le pouvoir ; ce dont le
« phénomène MACRON » est une illustration criante ; celui-ci,
nouvelle idole antisystème des médias dont il a intégré tous les codes, va
gagner la prochaine élection présidentielle, haut la main… J’en prends le pari !
Voilà pourquoi l’arrivée au
pouvoir de Donald TRUMP et sa persistance dans sa voie provocatrice est
intéressante… Ceci est à mettre en parallèle avec l’opposition de même nature
entre Vladimir POUTINE et la presse occidentale. Reste à se demander ce qui
fait que l’un et l’autre sont ainsi en conflit ouvert avec un pouvoir qu’ils
auraient pourtant intérêt à courtiser…
C’est très simple. Ils refusent
la « doxa dominante », sur l’environnement, la politique de la vie,
la famille, l’homosexualité, l’économie, le mondialisme, la lutte contre l’islamisme, le
colonialisme et j’en oublie.
Il sera également intéressant
d’analyser l’évolution de la classe politique française antisystème et en
particulier du FN. Un FN qui, sous l’impulsion d’un ancien élève de l’ENA…, a
fait le choix de se dé-diaboliser, alors qu’au-delà des excès insupportables de
son leader historique, il avait précisément été diabolisé par ce pouvoir qu’il
a cru indispensable de tenter de se concilier pour tenter de gagner les
élections que Donald TRUMP a quant à lui gagnées sans dévier de sa ligne…
La rupture avec le système a
des exigences de fond, de doctrine…
Je ne sais pas ce que Donald
TRUMP qui n’est au demeurant pas un grand intellectuel…., sera capable de faire
pour les USA mais il est évident que la politique dont l’Occident a besoin passe
par la transgression véritable des fondements d’un monde dont les vigies sont
les médias, elles qui en sont l’émanation, elles qui en vivent ….
Notre survie passe par ce
refus et cette transgression comme le dernier livre[1] de
Philippe de VILLIERS l’illustre de manière émouvante et juste, et comme celui[2] d’Antoine
GARAPON et Michel ROSENFELD le démontre par rapport aux impérieuses nécessités
de la lutte contre le terrorisme islamiste.
Plus que jamais, notre
avenir réside dans l’émergence d’un contre-pouvoir au soi-disant contre-pouvoir
de la presse !
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