La réforme des retraites est-elle vraiment impossible ?
Ou bien l’est-elle devenue parce que nous le voulons bien ?
J’ai mis en ligne sur BoulevardVoltairehttps://www.bvoltaire.fr/la-reforme-des-retraites-pour-les-nuls-enfin-pour-ces-fous-de-francais/ un article un peu
polémique afin de mettre en évidence une sorte de parabole du fou :
- Le pouvoir en place, tout « en même temps » qu’il soit, est d’inspiration libérale, mais un libéralisme dit sociétal.
- Il veut faire une réforme des retraites qui est profondément socialiste. Car l’idée du régime universel est socialiste. On peut même dire que le communisme l’aurait volontiers adoubée…
- Il se heurte à ce qui reste de la gauche qu’il est en train de faire renaître de ses cendres.
- Or la gauche s’y oppose pour défendre des privilèges, qui ne sont vraiment pas des notions de gauche …
C’est le monde à l’envers…
Monde à l’envers encore de voir par exemple des avocats
défiler dans les rues aux côtés de la CGT ou de la France Insoumise et s’opposer
à un pouvoir qu’ils ont plébiscité.
Monde à l’envers toujours de voir le RN manifester avec les
forces de gauche dans la filiation de Georges Séguy et Georges Marchais…
Les français deviennent fous… Ils n’acceptent plus rien
qui remette en cause les certitudes et les avantages dans lesquels ils sont
installés. Ils ne veulent plus faire aucun sacrifice. Le seul changement qu’ils
acceptent est celui qui leur profite…
La réforme par le « en même temps » ne donnera
rien car nonobstant les propos provocateurs de son Président, le pouvoir ne
veut rien imposer, ni remettre en cause du système socialiste dans lequel le
pays a été installé. Il a déjà préparé les gages qu’il donnera pour éviter un
Noël à la manif…
Tout cela devrait accoucher d’une souris, tant il est
vrai que Messieurs Macron, Philippe et Delevoie semblent s’apprêter à « refiler »
le mistigri au pouvoir qui sera en place en 20 ??, pour s’amadouer leur gauche
plutôt que leur droite.
Nous sommes face à un déni de réalité. Car cette idée
socialiste du régime universel, cache une manœuvre du pouvoir pour contourner
en les occultant des évidences qu’il est pourtant indispensable de prendre en compte
:
- La réforme des régimes spéciaux ne nécessite pas le régime universel…
- Cet universalisme appliqué aux retraites tourne le dos à la vraie solidarité qui ne peut s’inscrire que dans le concret des métiers. Sous prétexte de s’attaquer aux régimes spéciaux ce projet s’apprête à mettre un coup fatal à l’une des dernières réminiscences des corporations.
- Il faut reculer l’âge de départ à la retraite à 64 ans puis à 65 ans de manière progressive ; ce qui ne serait quand même pas une atteinte aux droits de l’homme ! Le pouvoir a peur d’imposer un sacrifice très relatif au peuple français qui serait quand même l’un des seuls au monde à ne pas accepter l’évidence de cette nécessité !
- Il manque des actifs pour payer les pensions des retraités. Donc, attaquons-nous efficacement au problème du chômage en défendant nos emplois sur le territoire français ; ce qui n’est pas non plus une monstruosité malgré tout ce dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles.
- Il est indispensable de développer une politique nataliste afin d’avoir plus d’actifs dans l’avenir. Aussi ne sanctionnons pas les mères de familles dans le nouveau régime ; les familles sont les éternelles sacrifiées de toutes nos réformes fiscales et sociales.
- Il faut aussi cesser -je sens que je ne vais pas plaire à tout le monde…. - de soutenir et subventionner les contraceptions et les avortements… Car indépendamment du fait qu’ils sont contraires à la loi naturelle, il est au moins inadmissible qu’ils soient subventionnés par la Sécurité Sociale alors que ni l’un ni l’autre ne sont des soins.
Le principe de réalité doit gouverner toute bonne
politique !
A bon entendeur….
En d'autres termes, Mesdames pondre à tout va, et même des enfants non désirés, qui en seront des enfants malheureux, dans un monde surpeuplé sur une terre à bout de souffle... Et ""en même temps"" (vous aussi Maître !) surtout interdisons à quelques malheureux (ses) coupables de ne pas être cadrés dans la norme catholique (quelle horreur !!!) d'avoir un enfant, désiré, et qui sera l'objet de tous les soins.
RépondreSupprimerBernard