samedi 9 avril 2022

AUX URNES!

L’heure est venue de faire le choix d’un homme ou d’une femme d’État le mieux à même de servir l’intérêt national et le bien des Français.


Il faut encore espérer que l’État puisse réduire les fractures et les crises.

Je ne rentrerai pas dans l’analyse détaillée des programmes des uns et des autres. J’ai déjà écrit beaucoup de choses à ce sujet. Il me semble par contre utile d’utiliser la sagesse de nos anciens afin d’essayer de forger notre jugement de manière rationnelle, pragmatique et constructive.

Pour ce faire, je me référerai à un texte qui a marqué l’histoire de notre pays par sa sagesse politique ; je veux parler du testament du Cardinal de Richelieu. Il y est notamment écrit ceci :

« Les désordres qui ont été établis par des nécessités publiques et qui se sont fortifiés par des raisons d’État ne se peuvent réformer qu’avec le temps ; il en faut ramener doucement les esprits et ne point passer d’une extrémité à l’autre. Un architecte qui, par l’excellence de son art, corrige les défauts d’un ancien bâtiment et qui, sans l’abattre, le réduit à quelque symétrie supportable, mérite bien plus de louange que celui qui le ruine tout à fait pour refaire un nouvel édifice parfait et accompli » (p. 141).

Quelles leçons pouvons-nous en tirer de ce sage conseil ?

Il faut faire avec ce que l’on a sous la main, du mieux possible, sans provoquer encore plus de casse qu’il n’y en a déjà.

En clair, il faut, si cela est encore possible, que l’État cherche à résoudre les problèmes des Français et de la France de la moins mauvaise manière possible, en prenant en compte le point où nous sommes parvenus.

C’est-à-dire qu’il ne faut pas vouloir tout chambouler du jour au lendemain.

L’un de ceux qui aspirent à exercer la responsabilité suprême serait-il capable d’une telle action ? Agir de manière pragmatique pour panser les plaies, réduire les fractures, restaurer un minimum d’unité dans le pays et nous remettre dans le sens de la marche. La marche ne doit pas être à marche forcée !

Il y a des chantiers qu’il faut savoir mettre de côté afin de restaurer le climat de confiance qui n’existe plus. Il faut arrêter de vouloir toujours tout réformer. Commençons par redonner aux hommes et aux femmes le sens du commun et le goût de le servir.

Cela ne sera possible que si d’abord et en priorité on rétablit la sécurité et la justice. La sécurité est trop grande. La justice n’est plus rendue. Elle n’est pas respectée.

Cette tâche ne peut être accomplie qu’à la condition de sortir notre Etat et son administration des griffes des idéologues et des affairistes.

Les idées et l’argent gangrènent notre pays.

L’insécurité le déstabilise.

Une fausse conception de l’État de droit le plonge dans le doute.

Le pouvoir a été abandonnée à des juges sans légitimité.

La France n’est ni un laboratoire d’idées ni une firme !

Tels sont les maux dont il faut se débarrasser.

Aux urnes, mes amis !

 

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