dimanche 1 janvier 2023

MES VOEUX POUR 2023

J'ai relu mes précédents billets de vœux. La peur du "Bis repetita…". Aussi j'ai décidé d'innover avec cette image des plans d'une des forteresses de Vauban:



Où veux-je en venir?... 

L'année dernière je disais qu'il ne fallait rien attendre de l'élection présidentielle à venir. Rien n'a changé si ce n'est en pire. On se demande dans ces conditions ce qu'il est possible de souhaiter pour la France. Et ce d'autant que s'est ajoutée une problématique supplémentaire alors inconnue, celle de la guerre en Europe qui n'a fait que compliquer les choses et noircir encore un peu plus le tableau, si tant est que cela soit possible.

Hier soir, je n'ai pas écouté notre Président. Pas envie…. Mon esprit était plus occupé par le décès de Benoit XVI. Et puis j'avais le secret désir de ne pas me laisser perturber par une parole stérile et anxiogène.

Alors, Vauban...Pourquoi? … ça vient .. un peu de patience!

Je souhaite à la France d'avoir des citoyens aux aguets, vigilants, déterminés, soucieux de l'avenir de leur nation.  

Il faudrait pour cela, comme premier exemple, que nous prenions les uns et les autres la résolution d'exclure et de repousser toute vacuité, comme si nous étions des anticorps de cette vacuité sous toutes ses formes… 

Oui la vacuité! 

Cesser de parler pour ne rien dire et d'accepter les paroles inutiles, les paroles vides, les paroles exprimées exclusivement pour l'entretien d'une quelconque dialectique stérile, d'une manœuvre ou d'une illusion. Exiger des mots qui recouvrent du réel, du concret. Des mots pour dire. Pour exprimer ce qui est important. Ce qui en vaut la peine. Oui, exclure toute parole creuse, sans contenu, vaine, tous ces mots enfilés comme de fausses perles sur les fils de la vanité, de la prétention, de la manipulation, de la contradiction. Les expulser. Les anéantir. Les renvoyer à leurs expéditeurs comme le boumerang

Nous pourrions prendre d'autres exemples, mais vous attendez la réponse à l'énigme de la forteresse...

Nous devons donc renforcer nos personnes; nos personnes qui pour reprendre la belle définition de Jean Borella https://www.baglis.tv/intervenants/2207-jean-borella.html sont le lien entre les parts de corps, d'âme et d'esprit qu'il y a en chacun de nous, afin d'en faire des identités fortes.

Prendre soin de notre for intérieur, au fond, c'est peut-être cela le plus important par les temps qui courent; faire en sorte qu'à l'intérieur de chacun de nous, au cœur de nos personnes couve le feu ardent de l'exigence afin que toute l'hommerie qui gravite autour de nous se transforme en cendres et en fumée.

Nous ne pouvons toutefois pas transformer le pouvoir. Nous ne pouvons pas plus redonner à nos médias l'exigence de la seule recherche de la vérité et de ce qui peut être utile pour faire avancer le débat public plutôt que d'entretenir le bruit autour de nous. Par contre, nous pouvons agir sur nous-mêmes et notre entourage. Oui je sais, je l'ai déjà dit maintes fois. Mais permettez-moi de me remettre une fois encore à l'ouvrage! Je sais …bis repetita, mais c'est tellement important; cela au moins n'est pas vide de sens.

Cela vaut aussi pour nos enfants et petits-enfants qui doivent trouver chez nous les pare-feu nécessaires dans ce monde qui les agresse sous nos yeux passifs! Souvenez-vous cette phrase de Gilbert K. CHESTERTON: "éduquer c'est être assez sûr qu'une chose soit vraie pour oser la dire à un enfant"...A nous d'agir et d'exiger que ce soit respecté, sans concessions….

Alors nous voici à Vauban: l'architecture la construction et/ou la restauration de la forteresse, de nos forteresses intérieures.

Aussi au seuil de cette nouvelle année je vous souhaite d'être les artisans de la consolidation du for intérieur de vos personnes à l'image d'une forteresse de Vauban de telle sorte que rien de ce qui nous entoure ne puisse avoir de prise sur elle et que les plus petits sachent pouvoir y trouver refuge.

Belle, et sainte, et bonne, et épanouissante, et …solide année 2023!

 




1 commentaire:

  1. Quand à la vacuité s’ajoute la mauvaise foi, alors il convient sans doute de « réagir »…

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