dimanche 11 juin 2023

QUE DOIT NOUS INSPIRER LE DRAME D'ANNECY ?

Au-delà de la peine, de l’affliction et de la colère qu'il sucite le drame d’Annecy m’a inspiré plusieurs réflexions.


La 1re concerne nos réactions. Je suis marqué par le fait que nos gouvernants ne cessent de saluer des victimes et que nous multiplions les marches blanches ou républicaines. Bien sûr, il est réconfortant pour une victime qu'un ministre voire le Président de la République lui manifeste sa peine et son soutien. Bien sûr que les manifestations sont de nature à réchauffer le cœur des victimes ; elles se substituent aux messes d’autrefois et aux prières qui seraient peut-être plus efficaces mais c’est un autre sujet ! Ne pensez-vous pas qu’il serait, si ce n’est plus au moins aussi important que nos gouvernants agissent ? Nous sommes dans la compassion. La France pleure en permanence. Elle est dans l’émotion. Elle n’est pas dans la détermination. Elle n’est pas dans l’action. Même compréhensible, notre attitude est marquée du sceau de la faiblesse.

La 2e concerne Henri, ce jeune homme qui par sa détermination et son action courageuse a sans doute permis d’éviter des victimes supplémentaires. Robert Redeker a publié un très bel article dans le Figaro dont je vous recommande la lecture:

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/robert-redeker-henri-d-anselme-heros-ordinaire-et-incarnation-de-la-france-profonde-20230609

Henri est une aberration dans la France du XXIe siècle. Il ne devrait pas exister. Il ne correspond pas à nos mdèles. Un catholique pratiquant, doté de diplômes, qui fait à pied un pèlerinage, de cathédrale en cathédrale qu'il a déubté dans un monastère traditionaliste. Tout pour être stigmatisé. Et aujourd’hui glorifié ! La France existe encore. Il est vrai que c’est la France de toujours, pour ne pas dire éternelle…

La 3e  concerne bien sûr la politique. La politique des paroles, des gesticulations législatives et réglementaires et de l'inaction. Echec à répétition. Carton rouge!  

Trois remarques à cet égard.

Le traité de Maastricht continue de nous pénaliser et de permettre que des immigrés viennent nous frapper en plein cœur. Le Danemark peut mener une politique d’immigration apparemment saluée par tous grâce au seul fait qu’en vertu du Protocole 22 du Traité de Lisbonne, il bénéficie d’une dérogation aux règles européennes relatives à l'Espace de Liberté, Sécurité et Justice qui inclut, entre autres, celle relative au droit d’asile. Donc oui, Copenhague a parfaitement le droit d’en faire à sa guise en la matière et d’essayer de conclure ces accords très controversés avec des pays tiers pour sous-traiter l’accueil des réfugiés. Le Danemark n’est même pas soumis à la jurisprudence de la Cour de Justice, c’est dire ! Et nous, nous gesticulons dans le vide.

Le droit d’asile est devenu le cheval de Troie de l’immigration. La voie du salut en la matière passant par la négociation avec les pays d’origine comme d’ailleurs le Danemark l’a parfaitement compris et ne manque pas de le faire avec pragmatisme et efficacité.Certains se lèvent enfin pour le dire. Reste maintenant à savoir ce qu’ils feront et particulièrement nos gouvernants en place, Gérald Darmanin orphèvre ne mots et dénonciateur des maux en tête. 

Notre incapacité à combattre l’immigration, la violence, la délinquance est le résultat de l’absence d’action étatique forte nos tentatives d'initiatives étant empétrées dans l'imbroglio des valeurs et des réglementations européennes. C’est notre drame. Il serait pourtant facile à combattre. Il suffirait d'agir, enfin!

CQFD ?....

 

 

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