La question revient, toujours la même, lancinante, désespérante : que faire quand on en est là ?
Retour en arrière. Au cœur de la crise conciliaire débutante un grand dominicain le père Calmel donnait le conseil suivant: « Que chacun aille jusqu'au bout de sa grâce ». Qu'est-ce à dire?
Quand l'orage menace et qu'il tonne il est prudent de se mettre aux abris avec ses proches et ceux auxquels on est naturellement lié. Sans pour autant ne rien faire. Faire que ce que l’on peut mais que l’on doit faire. Tout faire ce qui est utile et dépend de nous.
Que pouvons-nous faire d'autre? N'est-ce donc pas notre devoir autant que notre responsabilité?
Si l’avenir est dangereux faut-il vivre comme s’il devait être radieux? Faut-il s’en remettre à des acteurs dont nous savons qu’ils seront pris dans un filet qui se resserre autour de nous et dont les nœuds ne peuvent plus qu'être déchirés si nous voulons retrouver notre liberté de mouvement et notre autonomie ?
Alors?
Protège les tiens, ton entourage, ceux qui comptent sur toi ou ont besoin de toi. Préserve les. Prépare les. Aide les. Et surtout ne te ménage pas.
Ne te trompe pas il s’agit de renforcer les liens et les solidarités actives d’un ordre humainement plus fort et plus riche que ce à quoi on nous a justement poussé à les réduire.
Tout a commencé par là Tout recommencera par là.
CQFD
Vaut-il mieux être un « imbécile heureux » ou un « imbécile malheureux » ?
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