Son élection a surpris le monde ; ses premiers mots, eux, ont frappé les cœurs : Léon XIV ne promet rien, si ce n’est de s’effacer pour mieux laisser briller la lumière du Christ, tout en soulignant sa volonté de ne pas déroger à l'insertion de son enseignement et de sa pastorale dans la doctrine de vérité de l'Eglise, le tout illuminé par sa devise: "En celui qui est un, soyons un".
Décryptage.
L’élection.
L’élection de SS le Pape Léon XIV retient l’attention du monde entier.
Il n’était
ni candidat, ni pressenti. Les cardinaux l'ont choisi dans le
secret d’un conclave qui tient plus de la liturgie que de l’assemblée élective.
Un secret jalousement gardé, protecteur d’une œuvre qui dépasse manifestement
les seuls ressorts humains, même si des hommes en sont les instruments. L'inverse du scénario du film "Conclave"!
Léon XIV a
été élu sans programme personnel, si ce n’est celui, immense, d’être l’humble
représentant de Dieu vivant sur terre. Ce dépouillement volontaire s’est
traduit dans la conclusion de sa première homélie par ces paroles marquantes :
« Je le dis
tout d’abord pour moi-même, en tant que Successeur de Pierre, alors que je
commence ma mission d’Évêque de l’Église qui est à Rome, appelée à présider
dans la charité l’Église universelle […] : “Alors je serai vraiment disciple de
Jésus-Christ, quand le monde ne verra plus mon corps” (St Ignace d’Antioche).
[…] Disparaître pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu’Il soit
connu et glorifié. »
Disparaître
pour que le Christ demeure : quelle plus belle mission ? La référence à saint Ignace d’Antioche,
acceptant librement le martyre, souligne avec force cette vocation à
l’effacement.
Son nom.
Le choix d’un nom nouveau vient confirmer cette disparition personnelle dans la fonction. Il exprime la dimension intemporelle du ministère pétrinien, toujours actuel dans l’Histoire, toujours incarné à un moment donné. Ce nom, Léon XIV, est un signal fort. Il rompt avec les attentes politisées d’un « François II » d’observateurs en quête d’un aggiornamento sans ancrage doctrinal. Il est lourd de sens car il ancre la pastorale et le futur gouvernement dans la doctrine selon les propres mots du nouveau Pape.
Le pape Léon
le Grand présida le concile de Chalcédoine ayant affirmé définitivement la double nature de NSJC vrai Dieu et vrai homme et fit reculer Attila sans armes et avec la seule force de la
parole, inspira Léon XIII. Celui-ci affronta la fin du XIXe siècle et ses
troubles : affaiblissement de la famille, montée de la franc-maçonnerie,
illusions du socialisme, désordres issus d’une industrialisation brutale. Léon
XIII y répondit notamment par Rerum novarum, fondement de la doctrine
sociale de l’Église.
Léon XIV a
explicité son choix :
« Il y a
plusieurs raisons, mais principalement parce que le Pape Léon XIII, avec
l’encyclique historique Rerum novarum, a abordé la question sociale dans le
contexte de la première révolution industrielle ; aujourd’hui, l’Église offre à
tous son héritage de doctrine sociale pour répondre à une autre révolution
industrielle : celle de l’intelligence artificielle. »
La doctrine.
L'enjeu est central, brûlant, d’une absolue modernité. L’IA, souvent perçue comme
incontrôlable, donne parfois l’illusion d’une invention hostile à l’humanité.
Elle accélère des dynamiques où l’argent, la puissance, le plaisir et la
performance remplacent la dignité, la vérité et la charité. Force est de
constater que l’humanité est en mal de réponses.
Dans sa
première adresse aux cardinaux, Léon XIV avait déjà sonné l’alerte :
« Nombreux
sont les contextes où la foi chrétienne est considérée comme absurde, réservée
aux faibles, et où on lui préfère la technologie, l’argent ou le pouvoir. […]
Mais c’est justement dans ces lieux que la mission devient urgente. »
L’Église, fidèle au Christ, ne confond pas le spirituel et le temporel mais ne renonce pas enseigner la doctrine de vérité. Elle énonce, à la lumière de l’Esprit Saint, une doctrine sociale enracinée dans la loi naturelle. Elle ne propose pas une politique. Elle offre des repères universels, à mille lieues de l’individualisme sans frein qui mine notre monde.
Bien qu’enracinée dans une vérité dogmatique l'universalité religieuse ne se confond pas avec la sphère politique. Léon XIV en est déjà une illustration.
En se
plaçant dans la continuité de Léon XIII, Léon XIV assume la mission d’enseigner
« à temps et à contretemps ». Il est vain de chercher un positionnement
idéologique à son pontificat. Rien ne change : le mal garde ses visages, même
s’il change de costume. Le dogme n’est pas une option politique, mais la
formulation fidèle de l’Évangile. Il est intangible. Seules sa présentation et
sa mise en œuvre pastorale évoluent pour mieux rejoindre les cœurs.
Le Pape
n’est pas là pour imposer sa pensée. Il disparaît pour laisser place au
Christ. Et dans cette humilité, il ouvre une voie pour une humanité
restaurée : à la fois raisonnable et spirituelle, incarnée et transcendée.
L'universalité.
C’est sans
doute cela qui suscite aujourd’hui une espérance nouvelle. Les hommes sentent
confusément, même loin de la foi, qu’ils ont besoin de ce secours. L’Église,
corps mystique du Christ, leur tend la main.
Ce message vaut pour tous les hommes de bonne volonté. Ce que l’Église propose ne nuit pas à l’humanité; elle est pleinement humaine. Elle l’élève, la renforce, l’ouvre à la fraternité véritable. Son enseignement est universel. Ce sont les doctrines du mensonge qui prétendent chasser Dieu du débat au nom d’une neutralité illusoire faussement laïque.
Le Pape parle à tous. Aucun être humain ne lui est étranger, sauf peut-être ceux qui choisissent le mal. Même ceux qui croient ne pas pouvoir croire peuvent se savoir aimés d’un tel père qui n'a d'autre but que de s'effacer dans les pas du Christ pour être un en Celui qui est un.
Puisse Léon
XIV nous aider à puiser l’eau vive de la modernité dans les sources éternelles
!
Une fois passés (trop rapidement) les espoirs provoqués par le choix d'un nom qui renvoie à la critique du socialisme et de la maçonnerie, il semble clair que Léon XIV pourrait bien pratiquer sans scrupules une "taqiya moderniste", afin sans doute d'atténuer les oppositions irréductibles entre les catholiques "qui entendent le rester" (traditionalistes divers et variés) et la majorité de fidèles qui se sont laissés prendre à la "soumission à l'autorité", quand bien même celle-ci cause de très nombreux doutes sur son intégrité doctrinale. Il n'a RIEN dit, pour le moment, du problème posé par les "tradis".! Nous verrons donc comment il en parlera, et s'il atténue (ou pas?) la brutalité féroce dont François a fait preuve dernièrement. Il faut donc continuer à prier que le St-Esprit convertisse les "sataniques" et que nous acceptions/supportions le plan de Dieu qui ne dépend pas de nos souhaits personnels... Oremus.!
RépondreSupprimerI have a dream : que les Islamistes soient les Huns d’aujourd’hui !
RépondreSupprimerCR
Un autre dream : que les sionistes arretent leur génocide,car pour un chrétien il n' y a pas les bons morts et les méchants morts, et " OEIL pour 10000 YEUX ET DENT POUR 10000 DENTS"
Supprimerc' est pas tres catholique....comme dirait feu le père de Madame en parlant ;;;d' un juif....