dimanche 22 juin 2025

ISAREL/IRAN. COMMENT S'Y RETROUVER?

Que penser? Qu'imaginer? Que craindre? Qu'attendre?

Je n'aurai pas la prétention d'apporter des réponses à ces questions. Je me contenterai de vous livrer un certain nombre de réflexions qui ne procèdent d'aucun parti pris tant il est vrai que le manichéisme médiatique a tendance à nous aveugler collectivement.


dimanche 15 juin 2025

L'OXYMORE DE LA POLITQUE ET NOS CONTRADICTIONS.

Il n’aura pas fallu longtemps pour que l’actualité renvoie le Président de la République à la réalité oxymorique de sa politique. Mais, comme en écho à la sortie que j’ai dénoncée dans mon dernier billet, le récent drame de Nogent-sur-Marne n’a pas suffi à lui faire faire son « mea culpa ».


dimanche 8 juin 2025

QUI FAUT-IL "BRAINWASHER"?

La pernicieuse impuissance des mots nous ronge sur fond d’idéologie des droits de l’homme. Nos politiques continuent de tout faire pour nous donner mauvaise conscience.


dimanche 1 juin 2025

PSG UNE VICTOIRE POUR L'ETERNITE QUI CACHE NOS ABANDONS NATIONAUX

Vous le savez, j’aime le sport; je ne boude pas mon plaisir quand viennent les grands événements, quels qu’ils soient. Hier soir, j’ai vibré, comme beaucoup, devant la finale de la Ligue des champions remportée par le Paris Saint-Germain. Un match d’une intensité rare, une victoire historique, une fête annoncée. Mais ce soir, 24 heures plus tard, j’ai la gueule de bois. Et, disons-le, une certaine mauvaise conscience. Cette victoire sportive indéniable ne cache-t-elle pas nos abandons nationaux que je ne cesse de dénoncer?



Pourquoi ce malaise ? Pour deux raisons majeures : les violences récurrentes qui gangrènent ce sport, et le rôle ambigu du Qatar, bailleur de fonds tout-puissant de ce succès.

Violences : l’inacceptable normalisation

Les débordements d’après-match ne sont plus des dérapages. Ils sont devenus un rituel toxique, une composante quasi-systématique du football-spectacle. Des professionnels de la violence s’invitent à la fête, transformant l’espace public en zone de chaos. Ils agissent en terrain conquis, dans l’anonymat des foules et avec l’assurance d’une impunité relative.

Ce qui interroge, ce n’est pas seulement leur présence, mais la réaction de l’État, ou plutôt son absence de réaction cohérente. À chaque grande rencontre, des dispositifs policiers massifs sont déployés, dans une logique de gestion de crise, rarement de prévention. Et quand les débordements se produisent – comme ce fut le cas samedi soir – la parole publique se dérobe ou se contredit.

Ainsi, Laurent Nuñez avait annoncé que la parade sur les Champs-Élysées serait conditionnée à l’absence d’incidents. Dans une interview sur France Bleu Paris le 24 mai 2024, Laurent Nuñez a précisé : « La parade sur les Champs-Élysées, si elle doit avoir lieu, sera conditionnée à l'absence d'incidents lors de la nuit de samedi à dimanche, après la finale. »  Or la parade a eu lieu malgré les violences, les morts, les agressions contre les forces de sécurité. Entre menace d’autorité et renoncement, la parole politique perd en crédibilité. Comment accorder le moindre crédit aux mots pourtant justes du Président de la République, condamnant et promettant la fermeté alors que l’Etat ne fut pas capable de tenir ses engagements ?

Certains objecteront que renoncer à la parade aurait pu aggraver les tensions. Peut-être. Mais céder à la peur du désordre, c’est reculer un peu plus chaque fois, et dissoudre progressivement l’autorité de l’État. C’est un mécanisme bien connu : la peur d’enflammer certaines populations mène à une forme de paralysie politique. Le parallèle avec notre incapacité à affronter certains sujets sensibles – comme les relations avec l’Algérie ou les influences étrangères sur notre sol – est frappant.

Qatar : un financier qui dérange

Le deuxième malaise, plus profond encore, tient à ce qui a permis la victoire parisienne. Elle n’aurait jamais été possible sans l’argent qatari. Même si le PSG a changé de stratégie sportive avec Luis Enrique, en abandonnant la frénésie des stars, le socle reste le même : des moyens colossaux, injectés par un État étranger.

Un État dont les liens avec l’islam politique sont désormais documentés, notamment avec les Frères musulmans. Le rapport récemment publié par le ministère de l’Intérieur sur l’islamisme en France évoque explicitement des financements du Qatar jusqu’en 2019 à destination d’associations, de mosquées ou d’écoles proches de la mouvance frériste – à Strasbourg, Marseille, Lille, Villeneuve-d’Ascq, Saint-Denis... On peut rappeler ici le rôle central de figures comme Youssef al-Qaradawi, hébergé à Doha et promoteur d’un islam politique opposé au wahhabisme saoudien. Ce positionnement a permis au Qatar de jouer une carte idéologique différenciée, mais aux conséquences dramatiques que nous vivons de jour en jour.

Et pendant que le Président Macron demande à François Bayrou des « propositions » pour faire face à la gravité des faits révélés par le rapport, le même Président remercie chaleureusement l’émir du Qatar pour la victoire du PSG. Où est la cohérence ? Comment parler de fermeté vis-à-vis de l’islamisme politique tout en déroulant le tapis rouge à ceux qui l’ont soutenu, financé, installé ?

Il ne fallait pas recevoir le PSG à l’Élysée. Il ne fallait pas organiser de parade. Décidément, pas de réception, pas de dérogation, pas de célébration.

Une question de conscience

Alors, me direz-vous, fallait-il regarder le match ?

C’est bien là que le doute s’installe. Le piège se referme. Nous applaudissons un spectacle financé par un État qui alimente, ailleurs, des idéologies que nous combattons chez nous. Nous vibrons pour une victoire dont les fondations soulèvent des questions éthiques et politiques majeures. Nous participons, à notre manière, à un système d’entrisme doux, celui qui ne s’impose pas par la force mais par le plaisir, la réussite, le soft power.

Et au fond, c’est peut-être là le plus grand succès de certains réseaux islamistes : nous faire aimer ce qui nous fragilise.

Je ne sais pas si je regarderai le prochain match. Mais je sais que j’y réfléchirai à deux fois même si Désiré Doué l'homme du match m'a mis un peu de baume au cœur en déclarant devant des millions de téléspectateurs: « Je n'ai qu'une chose à dire : merci Seigneur Jésus-Christ».https://urlz.fr/uA6G

 

 

 

 

dimanche 25 mai 2025

AU FIL DE LA SEMAINE…

Ce soir je ne suis pas devant mon ordinateur. Aussi vais-je simplement vous livrer quelques réactions à l’actualité de la semaine.


Les députés me font mal: quelques-uns seulement pour voter les articles de la loi de légalisation de l’euthanasie! Un parlement clairsemé dont ne profitent même pas ceux qui sont opposés à cette loi pour la mettre en échec.

J’ai honte d’autant plus que comme le souligne l’admirable et courageux combat de P Juvin ce sont les plus modestes et les handicapés qui vont « trinquer »!

Et tous les autres qui se battent . Exemple: https://youtu.be/LA2hCmcsA4k?si=T740uGgIudf2C8XZ

Comment ne pas entendre ces appels de nombreux handicapés à être protégés par la loi et criant leur refus d’une loi instaurant des critères d’éligibilité à la mort qu’ils estiment menaçants?

Oui j’ai honte de notre État dans lequel je ne me reconnais pas.

On ouvre une brèche; c’est l’appel d’air de la mort. Terrifiant.

Et ce délit d’entrave! Monstrueux. Barbare. Totalitaire. Insupportable. Pas le droit de s’opposer… pas le droit d’aider à vivre….


Rapport sur les frères musulmans. Il pose la question de la laïcité impuissante. Quoi de plus logique ! Nous buttons sur LE problème. L’homme est un animal religieux. Il faut le laisser respirer. Nous avons laissé s’installer des millions de musulmans auxquels nous récusons maintenant le droit de pratiquer leur religion comme ils l’entendent. Notre incohérence est lourde de conséquences.

La seule réponse à l’Islam est religieuse. À défaut rien ne justifie d’interdire une pratique même si nous la jugeons intégriste, rigoriste, islamiste….

C’est la quadrature du cercle.


Lu dans le dernier livre de Da Empoli beaucoup de choses intéressantes sur le pouvoir et surtout l’exercice du pouvoir et aussi cette remarque qui éclaire l’évolution des relations internationales. Il est devenu de plus en plus facile d’attaquer les puissances établies. Les exemples foisonnent depuis quelques décennies: le 11/9; les drones etc… De faibles moyens suffisent. D’où la multiplication des conflits.  La géopolitique en est chamboulée…


Bonne semaine !









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