dimanche 1 mars 2020

IL N'Y AVAIT PLUS D'EAU BENITE DANS LES BENITIERS...

Coronavirus le Dimanche, acte 1. 
Je suis arrivé à la messe ce matin sans pouvoir me signer avec l'eau bénite... J'ai cru un instant que le carême touchait déjà à sa fin... et que le triduum pascal avait commencé (l'eau bénite disparaissant le jeudi saint et ne réapparaissant que lors de la veillée pascale). Mais non, c'était le préfet qui avait sévi et fait vider nos bénitiers.... Principe de précaution oblige.


Les églises des régions de France les plus touchées sont fermées, comme en Lombardie. Les messes sont interdites dans l'Oise. Les évêques demandent aux fidèles de ne pas échanger à la messe de poignée de main en signe de paix et à tous les prêtres de privilégier la communion uniquement dans les mains des fidèles et de refuser de la donner dans la bouche. 
Cette dernière prescription est une bêtise sanitaire sans nom dans la mesure où la distribution de la communion dans la main présente autant de risque si ce n'est plus que celle dans la bouche.... 

Les églises ne sont bien sûr pas les seules touchées... De nombreuses manifestations sont annulées: dernière journée du salon de l'agriculture, carnaval de Nice par exemple, les marchés, des concerts. 

Pourquoi une telle rigueur sélective alors que dans le même temps les supermarchés restent ouverts et que les matchs de rugby et de foot ont eu lieu! Confinement, vous avez dit confinement?

Mais suis-je bête j'avais oublié que les Dieux "sport" et surtout "argent" nous protègent. Mieux ils immunisent, c'est bien connu!

Pour revenir au cas des églises et à nos évêques, autrefois, en cas d'épidémies on se réunissait dans les églises pour prier et demander la protection divine. Aujourd'hui nos évêques se soumettent aux prescriptions à géométrie variable de l'Etat... comme s'il fallait se préserver du sacré en même temps que du virus et ne s'en remettre qu'à la seule protection civile qui navigue à vue humaine... Dieu ne peut-il décidément plus rien pour nous, messieurs les évêques ? 

Pendant ce temps je revois dans mes pensées le Christ allant au-devant des lépreux et les embrassant... Je repense à tous ces hommes et ces femmes d'Eglise qui les ont soignés sans aucune protection ni précaution.  

Rien à voir, me répondront certains... Pas si sûr!...

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