Ce soir je vais prendre date et jouer les oiseaux de
mauvais augure.
Notre Nation France, et l’Europe avec elle, vont vivre de
redoutables convulsions dans les années à venir autour de la question raciale.
Les incidents actuels ne sont que des avertissements ;
des amusements… Nous allons connaître, à court ou moyen terme des déchirements
identitaires d’une violence extrême.
Le « camp des saints », le grand roman de jean
Raspail qui vient de nous quitter, était prophétique ; mais peu l’ont réellement
pris au sérieux.
Je viens de le relire mais aussi de lire le N° 301 de l’hebdomadaire
le « 1 » titré « Être noir en France » que j'ai acheté au hasard d'un déplacement en train. Il est d’une
violence inouïe. De quoi nous ouvrir les yeux, si c’est possible… ; autant
aux soi-disant « bien-pensants » qu’à nos idéologues de la doxa dont
par exemple l’emblématique B.H. Levy qui porta « SOS RACISME » sur les
fonts baptismaux républicains.
Nous nous défendons de tout racisme. Nous racistes ?
Oh grand jamais…. Pour certains nous dénonçons même non sans raisons un racisme
inverse : anti-blanc. Cependant je
pense que nous nous fourvoyons car nous refusons de voir la réalité en face.
Bien sûr qu’il y a du racisme en France !... Il est
inévitable ! Et cela n’ira qu’en s’aggravant. Dans son débat du 26 juin
avec B. H. Levy E. Zemmour a accusé à juste titre ce dernier d’avoir inoculé le
racisme dans la société française. Même vrai, ce n’est pas le fond du problème.
Celui-ci résulte de l’arrivée sur notre sol depuis 50 ans de populations
massives en provenance d’Afrique du Nord et subsaharienne. C’est ce qui a créé
les conditions de l’explosion d’un racisme à double entrée : des noirs à l’égard
des blancs et des blancs à l’égard des noirs… Racisme plus subi que volontaire
mais réel. C’est sur ce phénomène dramatique, dont la responsabilité incombe à
nos politiques, que s’est greffée l’idéologie inspirée par notre philosophe à
la chemise immaculée…
Les populations d’origine africaine sont marginalisées,
communautarisées, volontairement et à leur corps défendant. Elles vivent dans
un statut d’exclusion qui les marginalise. A titre d’exemple, ce qui replace la
question des délits de facies et de violence policière dans leur contexte,
elles constituent le gros des bataillons de la délinquance et de la criminalité ;
il suffit de fréquenter les audiences pénales pour le vérifier ! Vérité qui
n’est pas bonne à dire et dont l’affirmation valut des poursuites judiciaires à
E. Zemmour…
Allons encore plus loin, le problème posé est celui de l’impossible
harmonie entre des populations dont l’identité au-delà de leur couleur de peau
est si différente. Elles cohabitent. Elles ne vivent pas ensemble. Elles ne
peuvent pas vivre en harmonie dans un cadre national ; la Nation étant
pour reprendre une fois de plus la formule de SS Jean Paul II « ce qui fait
en l’homme l’humain ». Et cela n’est imputable à faute ni aux uns ni aux
autres. C’est naturel et normal sauf à tomber dans le rêve idéologique qui
sous-tend le combat de SOS RACISME et qui nous conduit dans le mur depuis
quelques décennies.
Car le multiculturalisme est un leurre et un danger.
La violence du ressentiment des populations d’origine
africaine par rapport à leurs conditions de vie est normale et logique.
Et que dire du malaise des français dits de souche qui ont
le sentiment de ne plus vivre chez eux ?
Prenons un exemple. N’est-il pas à la fois normal d’une
part que les policiers français redoublent de vigilance par rapport aux
populations d’origine africaine, non pas à cause de leur couleur de peau mais
par ce que c’est en leur sein qu’on trouve la très large majorité des
délinquants et d’autre part que les populations d’origine africaine non
délinquantes vivent mal le fait d’être l’objet de cette surveillance sélective ?
Il s’agit d’un vrai cercle pervers et dangereux qui illustre la nature à
la fois explosive et injuste de cette confrontation inédite dans l’histoire !
Nous ne pouvons plus repousser ce problème comme la
poussière sous le tapis. Et il ne sert plus à rien de vitupérer contre ceux qui
l’instrumentalisent. Même instrumentalisé il existe. Et c’est parce qu’il
existe qu’il est instrumentalisé. Il devient urgent de s'intéresser plus au problème qu'à son instrumentalisation. Il en va de même pour les responsables ; au
point où nous en sommes, peu importe qui ils sont, c’est trop tard. Le mal est
fait ! On ne reviendra pas en arrière avant la confrontation.
La question n’est plus de savoir si cela explosera mais
quand ! Et le seul vrai problème est dorénavant de déterminer l’attitude
responsable à avoir demain quand tout « ça nous pétera à la figure »…
Pas facile…. Difficile…. Héroïque … Historique… Cela pourrait bien ressembler à une guerre civile!
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