dimanche 29 novembre 2020

CE N'EST PLUS DU DESORDRE C'EST LE FOUTOIR!

 J’écris ce billet à chaud, volontairement, car nous pataugeons en plein désordre. Que dis-je ? Le désordre ? Non, c'est le foutoir !

 

Voyons ce qui s’est passé cette semaine.

La police fait n'importe quoi. Ahurissant… Les forces de l'ordre qui savent être sous surveillance commettent une action publique d'évacuation de manière brutale, inutilement brutale sur ordre du Préfet de police ! Ils savent que cela fera la une de la presse le lendemain mais rien ne les arrête… Quel est le but ?

Quatre policiers, agissant pour le coup de manière individuelle et de leur propre chef, agressent un citoyen, lingerie, jusque sur la voie publique en sachant pertinemment qu'il prenne le risque d'être filmé. Mais que leur passe-t-il par la tête ? Pourquoi ? Le ministre de l'intérieur, jamais avare de la moindre vulgarité pour « faire peuple », en est réduit à dire qu'ils se sont comportés comme des « cons ».

Oui c’est le foutoir…

C'est encore le foutoir au plus haut niveau de l’État lorsque le premier ministre, avec l'assentiment du président de la république, embarrassé par une réforme que rien ne justifiait si ce n'est la volonté de faire de la politicaille décide de passer outre le pouvoir législatif, de lui voler ses prérogatives pour confier à une commission - encore une commission ! - le soin d'écrire les textes à sa place ! Et quelques heures plus tard il est obligé de battre en retraite. Lamentable de la part d’un pouvoir qui ne cesse de brandir les valeurs de la République et qui ne respecte pas la séparation des pouvoirs inscrite dans la Constitution.

C'est encore le foutoir avec les mesures gouvernementales concernant le confinement. Le président de la république prend son téléphone pour appeler le président de la conférence des évêques de France - à minuit moins le quart ! – quelques heures après avoir fait une annonce dont il s'est aperçu qu'elle était prématurée, inacceptable, discriminatoire et inapplicable pour lui dire que le gouvernement va modifier le quota de fidèles admis à assister à une messe. Et deux jours plus tard le même gouvernement n'en fait rien ! Au risque de se heurter non plus à la fronde des catholiques intégristes habitués aux manifestations mais des évêques particulièrement respectueux de l'ordre établi ! Il n’y a pas plus prudent qu’un évêque… Des évêques indignés par l’inconséquence de la parole du chef de l’État, qui ce dimanche appellent à la désobéissance en invitant leurs prêtres à célébrer des messes sans respecter la jauge de 30 fidèles, en même temps qu’ils ont saisi le Conseil d4etat d’un nouveau référé liberté !

Et à l’audience le magistrat de la plus haute juridiction administrative s’insurge contre la nature incompréhensible de la mesure de confinement imposée…. Que sera cette décision annoncée pour cette nuit ?

Que dire de la déclaration Du premier ministre qui invite les français à séjourner dans les stations de ski sans pouvoir skier !

Voilà. Où nous en sommes...

Or nous avons besoin d'ordre. Sans ordre, il n'y a plus de société. Il n'y a plus d’État.

Je suis conscient que la situation est difficile. La tension est partout. Nos concitoyens sont excédés. Le pouvoir a peur des effets de ses décisions. Il ne sait plus à quel saint se vouer. Mais si le pouvoir perd à ce point les pédales c’est inquiétant, très inquiétant.

Il n'y a plus qu’à attendre le prochain fiasco. Quand ? Telle est la question...

3 commentaires:

  1. Le prochain fiasco : la réélection ratée de Jupiter au profit de pire encore ...

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  2. Non, ça ce ne serait pas un fiasco mais un succès... Et il nous faudra attendre encore 18 mois pour le voir.

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  3. Cela pourrait être un fiasco pour la France selon la personnalité élue.

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