dimanche 16 mai 2021

SONT-ILS EN TRAIN DE DEVENIR FOUS?

La violence est partout ; jusque dans les discours de nos responsables politiques. Le Garde des Sceaux en campagne électorale veut « chasser le RN de sa région ». Telle autre ministre quant à elle veut « abattre Marine LE PEN » ! Jusqu’où iront-ils ? Sont-ils en train de devenir fous ?


Ce pouvoir qui n’a pas su réduire son opposition principale est en train de perdre son sang-froid. Dérive inquiétante qui devrait nous conduire à l'impasse d'une élection d'une Présidente incapable d'exercer le pouvoir face à un pays à feu et à sang …

Jacques Julliard pronostique que la campagne présidentielle pourrait déboucher sur un grand malentendu et une immense déception. Apparemment désespéré, ne croyant pas le surgissement d’un homme providentiel, il en appelle un programme minimum commun à tous. On peut toujours rêver …. Comment pourrait bien naître ce consensus ? A l’initiative de qui ? Pourquoi maintenant ?

Céline Pina que j'ai déjà cité, dans un débat sur CNEWS expose que notre démocratie est mis en péril par une conjonction entre une double dérive féodale et communautariste (politiques d'allégeances) qui affaiblit la souveraineté. 

Pour ma part, je reste malheureusement convaincu que nous sommes définitivement entrés dans un système de démocratie volée par les partis politiques. Je n’y reviendrai pas ; je m’en suis déjà longuement expliqué. Mais il faut bien distinguer le régime démocratique que l’on nous vend aujourd’hui comme étant la seule solution possible et dont l'échec est patent - car c'est de cela qu'il s'agit - et le principe démocratique que l’on doit mettre en œuvre dans les institutions d’une Nation selon certaines modalités adaptées au temps, au milieu, à l’époque, aux difficultés à résoudre.

Il se trouve que je viens de lire une biographie de Salazar. Oui, Salazar ! Un dictateur… un dictateur assumé, non par désir, ni par passion mais par nécessité. Salazar qui mourut au pouvoir et dont seule la statue fut renversée près de 10 années après sa mort, lors de la révolution dite des œillets et après que son peuple l’eut enterré dans la communion et la reconnaissance.

Pourquoi parler de lui alors que j’évoque la situation politique de la France ? À cause du contraste… Un contraste saisissant !

Salazar dirigeait après qu’il fut invité à prendre un pouvoir qu’il n’avait pas cherché et qu’il se déclara très vite prêt à abandonner.

Et il dirigea non pas dans la violence, mais dans la mesure. Celui-là même qui proclamait qu’un État doit être assez fort pour se passer d’être violent. Et, tout dictateur qui lui fut, il ne céda jamais à la violence. Il n’hésitait pas à dire qu’il représentait « un principe : celui d’une politique de vérité et de sincérité opposée à une politique de mensonge et de secret ».

Son exercice du pouvoir fut une recherche inlassable et prudente de l’unité à travers des intérêts contraires et divergents. 

Il affirmait « travailler à adapter, à essayer, à expérimenter avec une circonspection, je dirais même avec une sage lenteur, des procédés et des solutions ». Il raccommoda, retissa, travailla à faire du lien et l'unité au sein de sa Nation.

Pour lui l’autorité n’existait jamais pour elle-même, mais pour les autres : « ce n’est pas une propriété, c’est un fardeau ». Il est vrai qu’il rejetait la politique idéaliste qui « veut plier le monde à ses conceptions abstraites, sans mesurer ni les possibilités, ni les contingences, les forces en présence, et c’est ainsi qu’elle aboutit à accumuler échec sur échec ».

Il affirmait que la fonction militaire c’est « la mise en action de la force organisée pour la défense de l’agrégat social et la réalisation de la juste ». Pour nous qui nous interrogeons sur le rôle de l’armée…

Entre une démocratie dénaturée et volée et un régime autoritaire en ce sens-là, pour ma part mon choix est vite fait pour résoudre les problèmes colossaux que la France doit résoudre à très brève échéance :

  • Des finances publiques en situation de faillite déclarée depuis des décennies et aggravée pour combattre le COVID.
  • Une administration publique sans doctrine et sans maîtrise.
  • Une insécurité insoluble.
  • Une immigration non contrôlée.
  • Une police et une armée démobilisée.
  • Un risque terroriste permanent.
  • Une entreprise de démobilisation et de démantèlement de tout ce qui faisait lien dans la Nation (sepsistes, genristes, racialistes, véganistes, écologistes inétgristes…).
  • Une démographie en berne.
  • Une culture du laid et de la mort.

Jacques Julliard a raison nous avons besoin d’un programme politique commun minimum. Mieux: nous avons besoin d’une politique conduite avec tact, fermeté, intelligence, souci de la vérité et de la justice ; d’une politique pragmatique menée par une femme ou un homme, des femmes ou des hommes, animés d’un seul souci, comme Salazar : « tout pour la Nation » ! Rien contre la Nation, première exigence, seule exigence… C'est le seul sursaut politique possible appelé de ses vœux par Céline Pina.

Quelles sont les circonstances qui le rendront possible ? A ce stade, je l'ignore….

Mais c’est possible ! La France a le génie de la politique…

 

 

 

1 commentaire:

  1. Cher Bernard, je conteste vigoureusement la soi-disante démobilisation de l’Armée dont les unités n’ont vraiment que faire des états d’âme de quelques uns.
    Les chefs opérationnels sont tout à leur mission, et les hommes sont dernière leurs chefs, en Afrique, au Sahel, sur le territoire national et ailleurs. Si des interrogations se font jour, ce n’est pas dans les régiments, les bases aériennes ou sur les bateaux...
    Quant à la démocratie en souffrance, interrogeons nous sur la réalité du gouvernement des juges qui a une fâcheuse tendance à se substituer à celui du peuple par le peuple.
    Bien à toi.

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