Thucydide nous avait averti que " l’histoire est un perpétuel recommencement".
En déplacement pour écrire ce bref billet, je puise dans les lectures de la messe de Pentecôte ; je ne sais plus qui a écrit en substance que lorsqu'il voulait des nouvelles il lui suffisait de lire les évangiles...; voici une illustration de la justesse de cette intuition avec l'Epître de St Paul aux Galates 5, 16-25) qui nous donne la liste des maux dont nous souffrons:
« Or, les œuvres de la chair sont
manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la
magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les
disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table,
et les choses semblables. »
Et ... le remède :
« Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour,
la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur,
la tempérance. »
Qui a dit que l’Eglise serait dépassée?
C'est pourtant encore ce que laisse à
penser le livre de Patrick Buisson "la fin d'un monde" qui dresse un tableau noir, sans
espérance, sans solutions parce qu'il refuse de se placer sous la lumière de l’Esprit Saint qui brille pourtant sur nous
en cette fête de Pentecôte!
Il y a des solutions; elles existent; il suffit d'aller puiser aux sources de l'espérance.
Semper idem…
Je ne crois pas que le pessimisme de PB soit infondé.
RépondreSupprimerPar ailleurs je ne pense pas que la parole de l’Evangile soit remise en cause mais seulement l’erreur d’appréciation des pères conciliaires et les conséquences délétères de l’abandon de ce qui constituait la foi des petits gens...
L'analyse est juste. D'autres l'ont faite avant lui. C'est une bonne caisse de résonance. Ce que je lui reproche c'est de ne pas faire état de tous ceux qui au sein de l'église ont dénonce les ambiguïtés du concile et prévenu des dérapages qui n'ont pas manqué. Ceux-là portent la tradition abandonnée par une partie des clercs. C'est chez eux qu'il a puisé toutes ses analyses sans avoir eu l'honnêteté intellectuelle du faire référence. Et chez eux la tradition reste vivante. C'est pourquoi je trouve que son livre est trop "zemmourien"!....
SupprimerC’est bien pour cela que j’ai bien aimé son livre, tout implacable qu’il soit. Le résultat est là, et il n’est pas très joli, en dépit de la résistance de certains. Et tu connais mon appréciation sur certaines dérives observées de près il y a peu.
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