dimanche 28 novembre 2021

LE "WOQUISME" N'EST QU'UNE NOUVELLE DECLINAISON DU MARXISME...

La mode est au « Woquisme ». Voilà un gros mot qui décrit une réalité idéologique qui nous vient des États-Unis. Inutile de s’appesantir sur le terme et sa signification. Vous en entendez suffisamment parler. Je vais vous faire une confidence mon épouse considère qu’on en parle trop. Que faut-il en penser ?




Je crains tout simplement que l’on ne prenne pas le phénomène suffisamment au sérieux. Car a priori il a plutôt tendance à faire sourire tellement il semble ridicule, tellement Rama Yade semble grotesque ! Est-il bon de s’en moquer, d’en rire et de le mépriser ?

Un avis assez largement partagé considère que l’Occident et la France en particulier présentent des capacités de résistance à ce phénomène. J’en doute tant il est vrai que divers avatars de cette idéologie progressent au sein de notre beau pays. L’écriture inclusive. Le déboulonnage des statues. L’interdiction de certains conférenciers. La repentance. Les relectures d'œuvres classiques accusées de présupposés racistes ou sexistes.

C’est pourquoi il me semble nécessaire de s’en préoccuper même s’il ne s’agit pas d’en faire des nuits blanches.

Cette idéologie partit de France après avoir été inaugurée sous la forme de la philosophie de la déconstruction lancée par Jacques Derrida. Elle nous revient tel le boomerang.

Brice Couturier, un ancien maoïste, qui vient d’écrire un livre sur cette question affirme dans son combat contre cette idéologie qu’elle a pour effet de déconstruire notre identité. Pour quelqu’un qui a mis en œuvre la dialectique marxiste dans ses multiples déclinaisons voilà un aveu qui ne manque pas de sel.…

Cela m’a donné à réfléchir. En réalité, je pense qu’il se sent volé, dépossédé de son bien le plus précieux. Il n’y a d’ailleurs qu’à lire ses interviews, car je n’ai pas lu son livre, pour constater combien il est nostalgique du temps où la contradiction qui animait le débat politique résultait des antagonismes sociaux et économiques qui avaient fait le lit du marxisme.

En réalité cette idéologie, comme d’ailleurs la déconstruction selon Jacques Derrida, est une praxis profondément dialectique d’inspiration marxiste.

Comme le marxisme elle est une pratique, une action. Rappelez-vous la fameuse phrase : « pour le révolutionnaire la révolution est tout ».

Comme le marxisme elle recherche la contradiction entre les choses et les entretient.

Comme le marxisme elle exacerbe une dialectique recherchée, entretenue, manipulée et dirigée.

Elle entretient les dualités qu’elle dénonce pour détruire comme le reconnaît Brice Couturier. Les sexes et les genres, les races, les présupposés en tout genre. En clair, tout ce qui différencie devient le produit de présupposés métaphysiques et doit être déconstruit afin de retourner à une soi-disant essence naturelle des choses ; ce qui est totalement artificiel et irréel. Toutes ces idéologies sont le fruit conjugué du naturalisme et de l’idéalisme.

J’ai d’ailleurs été conforté dans cette analyse un commentaire trouvé sur Internet rapportant qu’un professeur de sciences pharmaceutiques de l’université de Pittsburgh, arrivé aux États-Unis il y a 30 ans en tant que réfugié de l’Union soviétique communiste, tire la sonnette d’alarme sur le mouvement antiraciste en plein essor aux États-Unis, affirmant qu’il s’agit essentiellement de marxisme remanié et de socialisme.

Le professeur Michael Vanyukov, professeur de sciences pharmaceutiques, de psychiatrie et de génétique humaine à l’université de Pittsburgh, avertit que la race a essentiellement pris la place de la lutte des classes dans le récit.

Comme les communistes soviétiques, qui utilisaient la haine et la rhétorique de classe pour contrôler les ‘masses’ et construire une société d’esclaves idéologiques, les départements de la ‘Diversité’ utilisent la race. D’une certaine manière, c’est pire, car on peut changer de classe sociale, mais la race est éternelle”, a déclaré Vanyukov à The College Fix dans un courriel.

Il faut donc s’inspirer de l’histoire du marxisme et du communisme pour comprendre ce phénomène et le combattre.

Nous n’en avons pas fini…

À mon sens il va s’attaquer à tout.

Pour conclure un exemple et une crainte.

L’exemple c’est celui de la musique. L’université d’Oxford s’intéresse au concept des notes blanches qui valent deux notes noires. Là aussi il va falloir déconstruire…

Le crainte c’est qu’un jour nous ne puissions plus jouer aux cartes, qu’il s’agisse de la bataille, de la belote, du tarot ou du bridge puisque le roi y est supérieur à la dame et les deux y sont supérieurs à un valet !…

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentez cet article et choisissez "Nom/URL" ou Anonyme selon que vous souhaitez signer ou non votre commentaire.
Si vous choisissez de signer votre commentaire, choisissez Nom/URL. Seul le nom est un champ obligatoire.

Retrouvez mes anciens articles sur mon ancien blog