dimanche 6 mars 2016

HARO SUR LE FEMINISME!!!!

Il l'a fait ! Il a changé les couches-culottes de ses enfants ! Qui ? Le Président de la République bien sûr. L'homme normal. Celui qui, à la veille de la journée de la femme, vient de remettre dans la plus grande discrétion la médaille de l'ordre national de la Légion d'honneur au prince héritier d'Arabie Saoudite; patrie des droits de la femme comme chacun sait! Rien ne nous sera épargné… Les démissions, les lâchetés, les mensonges, les incohérences, les manœuvres politiciennes. Rien de ce qui avait été promis la main sur le cœur, droit dans les yeux avec les fameuses anaphores. Voilà parmi d'autres balivernes de ce qu'il confié à Elle celui qui est en charge du destin de la France en ces temps difficiles ; avant de confier une grande annonce.

Il aura échoué sur tous les plans sauf dans l'entreprise de démolition de la famille, dont il vient de signer un acte supplémentaire poursuivant l'œuvre déjà entreprise par ses illustres prédécesseurs. Le ministère ne sera plus celui de la famille mais celui "des familles". Il faut une place et une reconnaissance à la famille recomposée, à la famille monoparentale, à la famille homosexuelle. Toutes les familles... Le pluralisme et le relativisme auront donc triomphé de la famille sous le quinquennat le plus catastrophique que la France ait jamais connu. Il n'y a rien d'anodin dans cette promesse à l'occasion de l'interview confession sur le féminisme, à la veille de la journée de la femme. Car François Hollande reste un homme à femmes. Un féministe. Et il n'hésite pas à se situer dans ce courant sociétal dont sa ministre de l'éducation nationale est une égérie. L’œuvre féministe doit être poursuivie, nous dit-il.

Cela n'est pas anodin. Il veut parachever l’œuvre  revendiquée par le planning familial sous l'égide de la fondation Rockefeller et légalisée par l'État français sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. Voilà un domaine dans lequel on ne revient sur aucune réforme. On ne peut pas revenir en arrière puisqu'il s'agit d'avancer. Avancer vers quoi ? Vers la liberté et l'égalité selon la Doxa républicaine. D'ailleurs, vous aurez remarqué que parmi les candidats officiels tous ont d'ores et déjà signé l'engagement de ne pas revenir sur ce qui a été fait par ce président de l'échec. Nicolas Sarkozy a fait son « coming out ». Bruno Le Maire le gendre idéal est allé jusqu'à évoquer  « la connerie noire » de ceux qui voudraient revenir sur la loi dite du mariage pour tous ! Nous connaissons sur cette question les priorités d'Alain Juppé…Quant à Marine Le Pen, sous l'influence de son âme damnée M. Philippot, elle n'ose plus aborder le sujet…

Je sais que pour nombre d'entre nous cette évolution semble être dans l'ordre des choses. Les femmes sont sorties des ténèbres pour entrer dans la lumière. Elles ont quitté l'époque de l'esclavage pour la reconnaissance et la liberté. Elles ont accès à tous les emplois mêmes si des progrès restent encore à faire en termes d'égalité. Elles ont conquis la maîtrise de leur corps, de leur sexe et de leur fécondité. Elles sont l'illustration du progrès en marche. Au risque d'endosser une fois encore les habits du vieux réactionnaire que je suis pour beaucoup même parmi mes lecteurs assidus, je voudrais faire part de mes interrogations et de mon désaccord.

Ces progrès relèvent d'une conception de la liberté qui m'échappe, tant elle est réductrice et méprise la plénitude de l'idéal féminin. Car qu’on le veuille ou non, celui-ci reste la fécondité et la capacité pour la femme d'assurer le renouvellement des générations et d'être maîtresse dans l'art de l'éducation des "petits d'homme" ! Plus que tout, au-delà de tout, y compris de cette conception réductrice et fausse de la liberté. À l'exception de quelques excitées, aucune femme qui aura eu la chance de mettre un enfant au monde ne pourra nier une telle évidence. Tel est l’enjeu. Au risque de prendre une image qui fera sourire ou qui choquera, je m'interrogeais avant-hier matin sur ma liberté face à une tartine sur laquelle j'avais envie de mettre de la confiture alors que,k faisant carême j'avais décidé de ne pas le faire. Ma liberté était-elle de faire ce dont j'avais envie c'est-à-dire de mettre de la confiture sur ma tartine, ou au contraire de ne pas en mettre afin de me libérer de ma gourmandise ? Il en va du sexe comme de la confiture ! L'histoire du rapport au sexe a toujours été une histoire de maîtrise de soi. Le bonheur n'a jamais correspondu à l'anarchie du plaisir érigé en canon.

Au-delà de ce débat hautement (!) philosophique, le réquisitoire du féminisme est constitué par les effets de la politique qui en a fait, du féminisme, l'un de ses marqueurs. Ce féminisme que nous allons célébrer avec la journée de la femme est intimement lié à la libération des mœurs et du sexe. Car, lorsqu'il s'agira de faire le rappel historique des conquêtes, on reparlera des manifestations pour la libération de l'avortement, de Simone de Beauvoir et de Gisèle Halimi. Or une famille c’est d'abord, à la base, l'union d'un homme et d'une femme qui s’aiment et qui vont avoir des rapports sexuels pour concevoir des enfants. Et, de ce point de vue, cette politique-là est objectivement un échec.

Les familles monoparentales se caractérisent la plupart du temps par l'esclavage des femmes face à l'obligation d'élever des enfants dans des situations d'extrême précarité.  Après les enfants, qui sont immolés sur l'autel de l'égoïsme, qui sont les victimes des séparations, si ce ne sont les femmes ? Sur le plan du rapport au sexe c’est une véritable catastrophe. Comme le souligne Thérèse Hargot les femmes n'ont jamais été autant asservies ! J'avoue que la légèreté avec laquelle le président Hollande traite cette question dans son interview est absolument sidérante. Que fait-il de sa responsabilité de politique. Il en est réduit à inviter ceux qu'il montre du doigt pour être attachés au modèle familial traditionnel à être plus vigilant dans l'utilisation d'Internet par leurs enfants ; alors que c'est à lui en tant que responsable de l'État qu'il revient de faire en sorte que les structures de la société ne soient pas des structures conduisant au mal et à ce désordre insupportable de la pornographie à la portée de tous.


Le prix de leur soi-disant libération est payé par les femmes ! Sur tous les plans. Et il ne peut pas en être autrement car cette politique est fondée sur un mensonge anthropologique. Il serait enfin temps de parler vrai. De sortir du relatif, du plaisir, d'une égalité trompeuse parce que formelle et exclusivement juridique et de s'interroger sur les raisons pour lesquelles les hommes et les femmes, décident de s'unir, de constituer des familles, de concevoir des enfants lorsque la nature leur permet et de les élever. Les familles ont été détruites par la revendication féministe. Le féminisme a été une fausse réponse à une conception erronée de la famille et du rapport de l'homme et de la femme telle qu'elle avait présidé à l'élaboration du Code civil. C'est un désastre. Alors tant pis si je choque. Il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire… Le moment est sans aucun doute venu d'ouvrir les yeux, au risque de graves désillusions et remises en question qui sont dérisoires par rapport au profit social qui résultera de la remise en cause des poncifs du féminisme !

1 commentaire:

  1. Cette décision relève de l'indignité nationale ! les titulaires de cette décoration qui se respectent devraient tous la renvoyer à la présidence de la république !!!

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