« Paroles,
paroles ! ».
Le fait que la gouvernance moderne ne soit plus qu’un verbiage incessant témoignerait-il de la peur de nos gouvernants face aux périls qui montent inexorablement?
Le fait que la gouvernance moderne ne soit plus qu’un verbiage incessant témoignerait-il de la peur de nos gouvernants face aux périls qui montent inexorablement?
Emmanuel Macron nous a définitivement plongés dans un bain moussant de verbiage destiné à nous « berluser ». J’en suis de plus en plus convaincu. Tout et son contraire, en même temps ! Son discours de dimanche dernier fut un vrai cas d’école. On a eu droit à un feu d’artifice. Chapeau l’artiste… Si l’on veut…, car il n’y a pas grand mérite à se contredire et donc à mentir… Il en est ainsi de la souveraineté et de l’indépendance qu’il ose invoquer sans faire son mea culpa et en nous vendant une forme de miracle européen alors que rien n’a changé dans le machin constructiviste européen ! A ce sujet vous pouvez lire le dernier livre de Philippe de Villiers qui a le mérite de remettre la situation consécutive au COVID en perspective avec les 30 dernières années de marche forcée bruxelloise[1]. Reste à savoir ce que tout cela cache ou ce que cela trahit.
Alors que
nos révolutionnaires de 1789 ne furent pas non plus avares de mots c’est chez
le Comte de Mirabeau que grâce à un ami j’ai trouvé une étonnante clé d’explication.
Lisez : « Il n’est pas donné à la sagesse humaine de prévoir les
effets de la banqueroute presque générale qui menace l’Europe ; et l’imagination
est tellement effrayée de la crise terrible que la pusillanimité des
administrations actuelles prépare aux générations futures (…) que l’on conçoit
que les gouvernements ont détourné les yeux avec une terreur dont le danger ne
peut qu’être augmenté ». (In « de la monarchie prussienne sous
Frédéric le Grand » 1788). Étonnant, non ?L’histoire est
le grand théâtre de la répétition des erreurs humaines dans lesquelles nous
nous embourbons avec une régularité et un entêtement ahurissant….
Mais la peur voire la
terreur expliquent-elles vraiment les errements de la gouvernance de nos
systèmes démocratiques modernes et en particulier français ? A la
réflexion mis à part un machiavélisme de contrefaçon et de pacotille je ne vois
au final pas d’autre explication satisfaisante.
La situation
est grave, très grave, sur tous les plans. Il n’y a qu’à voir la multiplication
et l’enchainement des problèmes et des incidents. Ajoutez les informations dont
disposent nos gouvernants et qu’ils doivent nous cacher… Complétez ce cocktail déjà explosif par exemple avec
les confidences faites il y a quelques mois par le chef d’état-major des Armées sur la possibilité de
conflits entre nations: « Le rapport de force redevient le mode de règlement des différends
entre nations » estime le CEMAT. Aussi, prévient-il, « nous devons
résolument nous y préparer en gardant à l’esprit que le combat de haute
intensité devient une option très probable. »[2]… Il leur faut un vrai cuir
et une sacrée trempe. J’aime mieux être à ma place…. On pourrait même être enclin
à une certaine indulgence mais ils ont tous été très volontaires pour accéder
aux responsabilités. La question n’est de toute façon pas de les plaindre… Ils l’ont voulu ;
ils assument !
La terreur
face à l’ampleur de la gravité de la situation permet de mieux comprendre pour
quelle raison notre Président de la République en arrive à dire aussi
facilement tout et son contraire ; comme s’il voulait nous emberlificoter
et nous cacher sa panique intérieure. Cette logorrhée verbale est la manifestation angoissée de son impuissance et de sa faiblesse
intrinsèque, tant il manque des qualités d’un homme d’État pour faire face au
danger et au péril imminent.
Il n’a ni la hauteur de vue, ni la vision, ni la force pour nous conduire dans la tempête avec la fermeté et la conviction nécessaires. Il n’est ni Clovis, ni Louis XI, ni Louis XIV, ni Napoléon Bonaparte, ni Clemenceau, ni de Gaulle….
Il n’a ni la hauteur de vue, ni la vision, ni la force pour nous conduire dans la tempête avec la fermeté et la conviction nécessaires. Il n’est ni Clovis, ni Louis XI, ni Louis XIV, ni Napoléon Bonaparte, ni Clemenceau, ni de Gaulle….
Ne cherchez
pas plus loin ; il a peur. Il y a panique à bord du vaisseau France !
C’est ça de
confier les rênes de l’État à un adolescent inexpérimenté et animé par la
seule avidité du pouvoir….
Le problème
ce sont les hommes… Où sont-ils ?
Semper idem…
Et pourtant, comme le souligne Ph. de Villiers, il est le seul président à être venu visiter le Puy du Fou plutôt que Euro Disney... Ce qui plaidait plutôt en sa faveur !
RépondreSupprimerQue s'est-il passé ? est-il à ce point retors qu'il ait depuis le début caché son jeu "sorossien", ou s'est-il passé quelque-chose ?
Je crois pour ma part qu'il n'a pas peur, mais qu'il déroule un plan, avec toutes les manœuvres nécessaires à l'atteinte de l'objectif de l'Open Society, dont celles de déception...
Quant à la perspective d'un conflit majeur, il est clair que l'évolution actuelle de l'environnement géopolitique (Erdogan, Xi Jinping, Poutine, Trump, Kim Jong-Un...) doit nous inciter, en toute lucidité, à maintenir notre garde, même (surtout ?) en période de recession...
Bien à toi.
CR
Attention vous allez passer pour un complotiste !
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