dimanche 25 avril 2021

ASSEZ DE BARATIN! AGISSEZ!...

Nouvelle attaque terroriste. Un policier égorgé ; une mère de famille…

Que fait le pouvoir ? Il s’émeut. Il se déplace pour présenter ses condoléances, afficher sa compassion, affirmer qu’il va agir, que rien ne pourra l’arrêter. Mais au-delà de ces mots, des postures, quoi de concret ? Quelles décisions ? Quelles actions ?


Assez de baratin !

Ces drames à répétition nécessitent des décisions, des actions politiques concrètes, effectives, actives. Or la vie va reprendre derrière les mots et les postures, comme si de rien n’était, jusqu’au prochain attentat. Rien ne changera, nos gouvernants vont continuer…. puisque rien ne doit les arrêter !  Les causes connues et identifiées ne seront pas combattues… La politique de l’immigration ? Les régularisations d’immigrés clandestins comme ce fut le cas pour le dernier terroriste ? La diffusion, voire le financement, d’un Islam qui alimente et justifie l’islamisme ? La politique des quartiers ghettoïsés ?

Notre président s’entête sur son affirmation du droit au blasphème. L’ensemble de notre classe politique - y compris le RN touché à son tour par la contamination républicaine - continue d’essayer de se rassurer avec le fait que l’islamisme n’aurait rien à voir avec l’islam. Nous continuons de ne pas vouloir voir que l’insécurité qui menace de faire exploser nombre de nos quartiers et de nos cités plonge ses racines dans un communautarisme d’origine ou sous influence étrangère et islamique via des associations auxquelles nous déroulons le tapis de nos bonnes intentions républicaines. Véritable vaccin contre la prise de décision, l’ambiguïté triomphe sous couvert de la sacro-sainte laïcité et du rejet doctrinaire et idéologique de toute discrimination.

Nous débattons, nous palabrons, nous nous gargarisons de notre grandeur d’âme républicaine, de nos principes dont nous confions la garde à des juges étrangers.

Pendant ce temps l’ennemi frappe et progresse.

Alors que faire ?

Lu dans la biographie de Napoléon par Jacques Bainville cette phrase de Portalis écrite peu de temps avant le 18 brumaire : « je crois pouvoir dire que la masse est fatiguée de choisir et de délibérer ».

Ne sommes-nous pas collectivement fatigués de choisir et de délibérer ? N’y a-t-il pas une forme d’usure démocratique avec cette marche forcée à la délibération permanente dans le cadre aseptisé des valeurs républicaines ?

Un peuple peut-il passer son temps à délibérer ? Et le pouvoir à organiser des débats en forme de symposium jamais suivis d’effets ?

Le peuple ne s’use-t-il pas à force de donner son avis et de voter dans le vide - démocratie républicaine, démocratie positive, démocratie participative, démocratie verte…- à force d’exercer ce pouvoir qu’on lui reconnaît sur le papier mais dont on le prive dans les faits ? Comédie républicaine qui ferait sourire si la situation n’était aussi préoccupante.

Nos dirigeants brassent les principes dont ils se gargarisent par médias interposés. Ils passent leur temps à informer la population, à la plaindre, à la soigner, à la séduire, à la nourrir de subventions afin qu’elle n’ait pas le ventre vide, sans diriger. Or, toute organisation collective a besoin d’être dirigée même s’il ne faut pas que ce soit de manière dictatoriale… Tout est dans l’organisation de l’Etat en fonction du principe de subsidiarité qui consiste à laisser à chacun la liberté et la plénitude de la décision qui lui incombe et lui revient à son niveau de responsabilité.

Le problème est qu’à force de nous fatiguer au sens de la phrase de Portalis nous allons nous épuiser et avoir les réactions des faibles qui sont malheureusement toujours les plus violentes.

Or, je suis pour ma part persuadé qu’il y aurait une réponse politique possible. Le problème est qu’elle est insoutenable dans le climat qui s’est progressivement installé sur notre sol. Cette solution politique consisterait à considérer que l’homme a besoin de respirer dans un univers aux dimensions culturelles et spirituelles qui ont toujours fait les nations. C’est le seul moyen de répondre aux dérives de l’islam. C’est la seule politique qui arrêtera sa vague. Il ne s’agit pas pour notre pouvoir politique d’imposer quelque religion que ce soit, ni même de croire. Il ne s’agit pas d’envoyer le peuple à la messe en rang par deux ! Il s’agit de gouverner le peuple et la France en considérant qu’ils sont composés d’individus qui ne sont pas qu’une agglomération d’atomes et de matière mais des êtres pensants, aimants, qui ont une âme et une conscience. On ne gouverne pas un peuple humain comme un troupeau d’animaux n’en déplaise aux écologistes végans ! Pour cela, pas besoin de catéchisme ! Il suffit simplement d’arrêter de nous envoyer du matin au soir à la messe républicaine… d’abandonner en pratique, dans les faits, cette « laïcité-négation » qui nous étouffe et nous affaiblit. Laisser parler les « prêtres laïcs » dans leur agora médiatique et agir sur le territoire ; faire de la politique, pratique, concrète, efficace à la française… Une politique de civilisation !

C’est la seule solution. Elle ne serait pas le fruit d’une violation du principe de la laïcité. Elle serait le résultat d’une prise en considération de la dimension personnelle de l’homme. Elle serait une réponse à cet islamisme qui se nourrit d’un islam souvent dévoyé mais réel qui pour sa part récuse notre monde sans Dieu, notre monde refusant Dieu.

Qui ne voit qu’aujourd’hui la force est du côté de ceux qui s’imaginent être l’armée de Mahomet ?

Qui ne voit que cette armée ne s’arrêtera que si le monde qu’elle veut conquérir cesse de se vider de sa substance et lui oppose sa force morale, culturelle et politique et si ses gouvernants cessent d’ignorer et d’anéantir la dimension spirituelle de l’humain au moyen, j’insiste, de cette conception négative et totalitaire de la laïcité ?

Nous avons besoin d’un pouvoir qui ose dire que sur son sol il n’y a pas de politique islamique possible parce la France est historiquement née de l’action d’un Etat conduisant une politique d’inspiration grecque, romaine et chrétienne.

Le pouvoir politique doit agir, arrêter de se battre la coulpe en invoquant des principes vides de toute valeur civilisatrice, cesser de débattre, de délibérer, d’en appeler à la conscience républicaine, aux derniers sondages ! Un pouvoir ne pleure pas avec les victimes ; il les soutient, les protège et donne à son peuple le courage de faire face à l’adversité.

Agir ! Être ! Convaincre ! Décider ! Terroriser les terroristes comme disait Charles Pasqua. Redonner aux français leur fierté nationale.

Il nous faut un pouvoir qui cesse de se préoccuper du droit au blasphème, qui cesse de nous culpabiliser, de céder à toutes les campagnes des islamo-gauchistes. La question n’est par exemple pas de savoir s’il y a des islamo-gauchistes et de créer une commission ou d’organiser un débat ! Ça suffit ! Il faut sévir. De même faut-il arrêter de baisser pavillon devant les thèses inclusionistes, racialistes ou indigénistes. Tout ce qui nous affaiblit est à proscrire. Il faut rétablir l’ordre dans la rue et dans les têtes ! Il ne s’agit pas comme le Président de dire « arrêtez-moi ou je fais un malheur » pour ne rien faire si ce n’est d’aller faire des discours aux Invalides, mais d’assurer la sécurité du territoire, pour de bon, tout de suite, sur tous les plans en cessant d’avoir peur de l’identité nationale qui n’est pas un gros mot.

Assez de débats, de commissions, de délibérations, de sondages, de visites, de célébrations. Tout cela n’est que du « blablas ». Fini le baratin !

De l’action !  Une police respectée et soutenue. Une justice qu’on cesse de mettre en accusation. Des ministres qui ne soient pas hantés par leur mise en accusation ! Un Etat qui se fasse respecter ! Des fonctionnaires au service de l’Etat et de rien d’autre !  Des citoyens qui retrouvent le courage de se lever avec des convictions et un sentiment national ancré dans la fierté d’être français.

C’est d’un sursaut que nous avons besoin grâce à un Etat incarné, qui agisse et décide !

Gouvernants, arrêtez de nous fatiguer et de nous étourdir en nous faisant choisir et délibérer.

Ce n’est pas le virus qui nous fait la guerre, mais « on » nous fait la guerre et nous savons qui est « on » ; alors arrêtons les palabres, par pitié !

Aux armes politiciens !

Au boulot !

 

 

 

 

2 commentaires:

  1. Quand la piscine déborde, il faut agir à la fois sur le stock et sur les flux.
    Quand la piscine est polluée, il faut agir sur la qualité de l’eau : formation, éducation, élévation !

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  2. On connait tous la suite de ""arrêtez moi ou je fais un malheur ""... l'homme que personne n'arrête se retourne et dit ""et quoi, arrêtez moi..." c'est tout le problème de nos gouvernants, à force de vouloir être tolérants (parce que ça fait bien) ils sont sans volonté, ils veulent être comme la majorité voudraient qu'ils soient (ça s'appelle la course à la gamelle...) ce qui a pour effet de ne jamais accepter de paraître opposés à quoi que ce soit, et donc ils sont toujours dans l'attente de l'exaction de plus qui leur permettra de paraître... Mais pas d'être...
    Réponse dans un an.

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