Cette semaine, j’ai repris mon journal …
Qui célébrons-nous ? … En dehors des footballeurs de l’équipe de France ?
Elément de réponse par Alain de Benoist : « Nous
avons le culte des victimes et n’avons plus celui des héros ». Je
ne partage pas toutes les idées de cet auteur que certains qualifient de
sulfureux, considéré comme étant très à droite, si tant est que la droite et la
gauche aient encore un sens… Auteur dont je préfère pour ma part garder à l’esprit
son rejet personnel et intellectuel du christianisme, ce qui ne m’empêche pas
de le lire et de l’écouter toujours avec beaucoup d’intérêt. Homme très
cultivé. Penseur de haute volée. Pour ceux qui ne le connaissent pas je vous
invite à écouter une excellente interview https://www.youtube.com/watch?v=cKFyAKVWe2o&t=2447s. Mais
revenons aux victimes et aux héros. La citation est particulièrement intéressante.
Révélatrice de nos problèmes. Personne ne pourra sérieusement contredire le
constat. La question n’est pas de savoir s’il faut s’en féliciter ou s’en
offusquer. Elle est à mon sens d’en tirer des enseignements car elle permet de
décoder tous les délires wokistes, genrés et antiracistes…Il me semble
évident que si nous avions des héros nous ne poserions plus un certain nombre
de questions ou n’accepterions plus les oukases lancés par les vigies de la
doxa. Ne croyez-vous pas ? Ne pensez-vous pas que s'agissant de la polémique à Sciences Po autour de la distinction hommes-femmes en cours de dans se réduirait comme peau de chagrin ? https://www.lefigaro.fr/actualite-france/sciences-po-la-polemique-enfle-apres-le-depart-d-une-prof-de-danse-20221211Les élèves qui se prétendent victimes de discriminations ne devraient-ils pas plutôt s'interroger sur les profils hommes et femmes des héros de la dans classique comme moderne?
Guerre en Ukraine.
Le même Alain de Benoist interrogé sur la guerre en
Ukraine fait l’analyse suivante sans méconnaître le drame vécu par les ukrainiens.
En l’absence d’intérêt direct à défendre les Européens ont décidé, « pour
les valeurs et le respect du droit international », de s’engager dans le
conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine puis par répercussion les États-Unis
à la Russie. Ils l’ont fait en s’alignant sur la position américaine. Comme les
Américains, ils ont fait le choix de livrer des armes et de donner des moyens
aux ukrainiens de se battre, de se défendre, d’être transformés en chaire à
canons, manipulés par des stratèges occidentaux – américains - qui ont provoqué
la Russie et V. Poutine qu’il ne s’agit toutefois pas à l’inverse d’excuser. N’y
a-t-il pas là une formidable hypocrisie ? « Lamentable car cela rajoute au
drame ukrainien », conclue Alain de Benoist. Nous voulons bien nous battre
au nom des principes mais nous ne voulons pas mourir pour nos principes. Nous
sommes des enfants de mai 68. Nous avons chantonné Brassens et avec lui nous
voulons bien mourir pour des idées mais de mort lente. Pire, aujourd’hui nous
ne voulons même pas mourir du tout. Nous ne voulons surtout pas mourir. Au nom
de nos « principes » nous voulons bien faire mourir les autres… En
clair : si tu estimes que ce à quoi tu tiens est en jeu, tu te bats, mais
tu acceptes de risquer ta vie. Sois cohérent ! Une analyse qui met le doigt sur l’une des
vérités de ce conflit.
Le même Alain de Benoist souligne en même temps que l’Europe
n’avait aucune raison d’entrer dans ce conflit alors qu’elle aurait été
beaucoup plus utile dans un rôle d’arbitre et de médiateur qu’elle ne peut
désormais plus occuper et qu’elle a abandonné à Erdogan ou à la Chine. Cherchez
l’erreur…
Emmanuel MACRON.
Notre président persiste et signe. Il veut tenir le cap de ses grands anciens Giscard, Chirac, Sarkozy, Hollande. Le sociétal. Il y a le lancement du débat caution sur l'euthanasie puisqu'il a vendu la mèche à Line Renaud… Et maintenant, en attendant la PMA, un petit coup de préservatif gratuit pour tous les jeunes… Le chéquier est toujours ouvert. La France c'est open bar depuis le quoi qu'il en coute… Il n'y avait quand même pas de raison pour qu'on ne subventionne pas à nouveau la si chère libération sexuelle. Il faut dire que c'est la priorité du moment! D'aucuns se sont amusés sur les réseaux sociaux à faire un parallèle avec les décisions du Président polonais de réarmer lourdement son pays…
Prix Nobel de littérature à Annie Ernaux.
J’ai écouté Alain Finkielkraut s’insurger à l’encontre de
l’attribution du prix Nobel de littérature à Annie Ernaux. Il dénonce l’idéologie
qui préside aux choix du jury suédois. Pour ma part j’irai encore plus loin
tout en ayant l’honnêteté de reconnaître que je vais faire ce que je n’aime pas,
c’est-à-dire critiquer quelqu’un que je n’ai pas lu ; mais dans le cas
présent je le revendique et je l’assume… Pour une raison très simple qui
tient à son discours lors de la remise de son prix que je vous invite à lire
comme je l’ai fait https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/12/07/annie-ernaux-j-ecrirai-pour-venger-ma-race-le-discours-de-la-prix-nobel-de-litterature_6153401_3232.html; ce qui sera ma première et dernière lecture de cette « autrice »
nobélisée. J’avais été intéressé par le fait que répondant à Frédéric Taddei Mathilde
Levesque https://www.europe1.fr/emissions/C-est-arrive-demain/frederic-taddei-avec-claude-brouet-mathilde-levesque-et-adrien-motel-4153603qui vient de publier le dictionnaire amoureux de l’éloquence avait dit
qu’elle considérait cet auteur, il faut dire autrice maintenant surtout lorsque
l’on parle d’une féministe, était pour elle une excellente illustration de l’éloquence
moderne. J’ai été très déçu lorsque j’ai écouté notre nouveau Nobel. Ce n’est franchement
pas un orateur. Raison sans doute pour laquelle je n’achèterai pas le
dictionnaire amoureux… mais revenons à notre sujet. Que dit Annie Ernaux ? « J’écrirai
pour venger ma race » ! Je déteste la vengeance. Je déteste le
racisme et surtout l’usage qui en est fait à contresens à front renversé, de
manière idéologique. Je déteste la littérature engagée, et qui plus est, en s’engageant
perd toute identité littéraire et toute recherche de la beauté dans l’expression
écrite. J’ai enfin en horreur ce courant littéraire initié par Simone de
Beauvoir. Oui Alain Finkielkraut a raison ce choix ne peut qu’être idéologique
comme celui d’en faire un orateur au même titre que Cicéron...
A la semaine prochaine !...
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