THOMAS JOLY INJURIE JEANNE D'ARC, LA FRANCE ET LES FRANCAIS

Thomas Joly a définitivement franchi les bornes ! Désirant justifier son aveu de la nature politique de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques il a répondu au journaliste qui l’interrogeait :

« Jeanne d’Arc, une des plus grandes travesties de notre histoire, n’a-t-elle pas été condamnée parce qu’elle était vêtue en homme ? Notre culture est faite de cette fluidité de genres. »

On ne touche pas à Sainte Jeanne d’Arc ! 

Son épopée est un des piliers fondateurs de la France ; reconnue comme tel par tous les gens honnêtes. On ne calomnie pas les héros. On n’a pas le droit de les injurier ou de les diffamer, quoi qu’on en pense à titre personnel surtout lorsque l’on a la chance de vivre de l’argent public. Cette déclaration est une nouvelle et insupportable provocation.

Se travestir, c’est l’action de « se déguiser en prenant l'habit de l'autre sexe, d'un autre âge ou d'une autre condition ». Tout n’est pas affaire de déguisement. La vie n’est pas qu’une représentation fantasmée. Sous couvert d’évocation d’un fait réel ce petit metteur en scène procède à une dénaturation historique de la vie et du sacrifice de Sainte Jeanne d’Arc.

Pourquoi Jeanne portait-elle des vêtements d'homme ? Pour monter à cheval et pour faire la guerre. Pourquoi Jeanne a-t-elle continué de porter ces vêtements d'homme lorsqu'elle fut emprisonnée ? Afin de préserver son corps, sa pureté et sa virginité. A-t-elle été condamnée parce qu'elle portait des vêtements d'hommes ? Oui mais cela mérite quelques explications. Elles nous sont données par Jacques Trémolet de Villers dans une interview donner au Figaro :

Malgré l'habileté de ces réponses, qu'est-ce qui a permis finalement la condamnation?

Une histoire de vêtements. Ses juges lui reprochaient notamment de s'habiller comme un homme, ce qui est scandaleux à l'époque en temps normal. Quand elle est condamnée pour la première fois au bûcher le 24 mai, des juges lui expliquent que sa peine sera commuée en prison perpétuelle si elle accepte de ne plus porter ses vêtements d'homme. La jeune fille s'y engage, à condition d'être transférée en prison d'Église, où elle ne risque pas d'être maltraitée par des gens mal intentionnés si elle est habillée en femme. Négligeant sa parole, l'évêque Cauchon la fait ramener dans son cachot, où un lord anglais tente de la violer quelques jours plus tard. Jeanne reprend aussitôt ses habits d'homme. Considérée comme parjure, elle est condamnée au bûcher. « Évêque, c'est par vous que je meurs, reprochera-t-elle à Cauchon en allant au bûcher. Si vous m'eussiez mise aux prisons de cour d'Église et rendue entre les mains de concierges ecclésiastiques compétents et convenables, ceci ne fût pas advenu. C'est pourquoi j'en appelle de vous devant Dieu.»

Lorsque Thomas Joly parle de déguisement et de travesti il méconnaît donc cette réalité historique et il dénigre la sainte. Il méconnait le réel et la vérité. Il le fait de la même manière qu'il a ridiculisé la Cène de Notre Seigneur Jésus-Christ. Tout est un. 

Il aggrave sa provocation en évoquant ce qu’il appelle la fluidité des genres, comme si le choix contraint de la sainte avait à voir avec un changement de genre ! Il est obsédé par le sexe, c’est son affaire personnelle ; mais qu’il garde son idée fixe pour lui et surtout qu’il n’applique pas son schéma gay et woke à sa patrie et en particulier à une héroïne qui n’a jamais été concernée de près ou de loin par ses délires et ses obsessions !

C’est insupportable. Thomas Joly est méprisable.

Cette manie obscène de vouloir systématiquement tout ramener au sexe et au genre relève d’un délire maniaque et d’une volonté de désacraliser Celle dans laquelle la France et les français se reconnaissent encore, comme tout ce qui fait la personne de la France à travers les âges.

Comment quelqu'un qui est rémunéré par l'argent public français peut-il se permettre de fouler aux pieds Notre Jeanne que Michelet avait qualifiée de « sainte laïque » et qui fut béatifiée et sanctifiée par l’Eglise sous les applaudissements de la France laïque ? 

Comment le Président de la République a-t-il pu soutenir cela ? Comment les autorités françaises peuvent-elles rester bouche bée face aux injures ainsi faites à la Nation à travers celle qui en est la patronne ?

Il y a un moment où il faut que ça s'arrête. Il y a des limites à ne pas franchir. Je voudrais pouvoir provoquer cet homme en duel, moi qui ai la fierté d'avoir fait baptiser "promotion Jeanne d'Arc" par le Général Delaunay ma promotion d'aspirants de la Cavalerie française. Il ne mérite rien d'autre que d'être ridiculisé en public et méprisé.

Ce qu'il a fait à l'occasion de ces jeux olympiques réveille en moi une  phrase de Victor Hugo  : «  les méchants envient et haïssent c'est leur manière d'admirer ».

Mais encore faut-il que l’admiration résiste sous les coups de boutoir d’une bêtise au front de taureau et d’une méchanceté viscérale.

Continuerons-nous longtemps à nous faire trainer dans la boue sans réagir par ces misérables et méprisables donneurs de leçons dont le talent se réduit à leur prétention à incarner une vision inepte de notre histoire, de la politique, de la culture et de la religion ?

Péguy a écrit en 1913: "Rien n'est plus poignant, je le sais, que le spectacle de tout un peuple qui se relève et veut son relèvement et poursuit son relèvement". Ce vendredi 13 septembre 2024 j'ose écrire  qu'il n'y rien de plus affligeant, je le sais, que le spectacle de tout un peuple, Président en tête, qui s'humilie et veut son humiliation et poursuit son humiliation". Ce soir, je pleure, moi dont toute la vie a été illuminée par l'exemple édifiant de Sainte Jeanna d'Arc.

Sainte Jeanne d'Arc et Sainte Marie priez pour nous, pour la France et pour ces irresponsables qui ne savent pas ce qu'ils font et qui ignorent tout de ce qu'ils méprisent.