dimanche 11 octobre 2020

DE LA BARBARIE...

La revendication de l’égalité homme-femme tourne au délire. Même si Madame M. Schiappa tente de calmer le jeu, nous voyons surgir des auteures de pamphlets haineux contre les hommes dont Simone de Beauvoir ne contesterait certainement pas la filiation. Ainsi Mesdames Coffin et Harmange s’attaquent au genre masculin dans son ensemble.

La première, dans Le génie lesbien (Grasset, 2020) écrit notamment : «il ne suffit pas de nous entraider, il faut, à notre tour les éliminer » (en parlant des hommes). La seconde, dans Moi les hommes je les déteste (Seuil, 2020) déclare croire que «la détestation des hommes nous ouvre les portes de l’amour pour les femmes (et pour nous-mêmes) sous toutes les formes que cela peut prendre ».

La haine toujours plus de haine… La haine partout, à tous les niveaux.

Au même moment - est-ce un hasard ? - après avoir déjà ouvert l’avortement dit thérapeutique aux cas de détresse psycho-sociale nos députés devaient débattre dans le même trait de temps d’un projet de loi contre la chasse, les ZOO et les cirques animaliers et d’un autre en faveur de l’allongement à 14 semaines du délai légal de l’avortement ; échéance à laquelle le médecin devra déchiqueter le fœtus dans le ventre de sa mère sans pouvoir opposer la clause de conscience.  Singulière écologie…

J’ai été pris d’un profond dégout en même temps que d’un sentiment de révolte en imaginant cet acte anti-médical et criminel d’une insupportable barbarie. Une pince meurtrière qui écrase la boite crânienne et met ce petit corps en morceaux…

Une horreur ! Ça … la libre expression d’un droit ?

Nous entrons toujours plus dans la barbarie, inconscients, incohérents et contradictoires ; au nom du droit, de l’égalité et de la liberté ! Les concepts et les mots n’ont plus de sens…Jamais une civilisation digne de ce nom n’a érigé le crime en droit ! Effrayant engrenage ! Nous tuons à la chaine. Tous solidaires, ne serait-ce que de manière passive ; car nous laissons faire.

Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Comment des femmes en viennent-elles à tenir un discours aussi violent et haineux ? Comment pouvons-nous à la fois pleurer sur la maltraitance d’un lion et ne pas nous émouvoir de celle infligée à un petit humain ? Comment des femmes et des hommes peuvent-ils s’aveugler au point de ne plus reconnaître la réalité de ce qu’ils font ? Authentique déni…. Cet acte inhumain et contre nature ne peut pas être l’expression d’un droit !!! 

Nous ne nous aimons plus en vérité…Mesdames Coffin et Harmange ne s’aiment pas… Un médecin qui a prêté le serment d’Hippocrate n’aime plus son métier quand il commet des actes de cette gravité. Une femme qui a conçu un enfant et envisage de le faire disparaître ne s’aime pas. Dans sa recherche de plaisir a-t-elle aimé pleinement l’acte sexuel qui l’a fécondée ?

Que devient la responsabilité individuelle ? Nous savons tout de l’acte sexuel dès l’adolescence ; chaque jeune femme est surinformée avant son premier rapport sexuel. Et on en est encore là ? Que la contraception ait été incapable de réduire le nombre d’avortements révèle et démontre que cette évolution est contre nature. Nous nous enlisons dans l’avortement alors que la logique contraceptive était censée nous en affranchir… Simone Veil voulait réduire le nombre d’avortements…. Il est toujours aussi élevé ! Alors que les moyens contraceptifs n’ont cessé de se développer et de se sophistiquer. C'est un échec politique patent. Et non content de cela nous ajoutons l’horreur au drame … 

Nous cassons l’amour en le déstructurant. D’où la logique du toujours plus et cette progression dans l’horreur.

La dissociation du plaisir sexuel, de l’amour et du don de la vie engagent l’humanité sur la voie de la barbarie parce que l’homme et la femme séparent ce qui ne fait qu’un ! Ils brisent une harmonie. La déstructuration de l’amour est porteuse d’une atteinte à notre humanité et donc des dérives qui en découlent … Et la haine triomphe. 

La haine de soi, du corps, de la féminité, de l’acte sexuel dans sa plénitude. Et la misère, la grande misère de celles qui aveuglées par la religion du plaisir et du sexe ne savent plus que faire et ne se voient offrir aucune autre solution. Que l’on ne m’oppose pas les cas marginaux du viol ou d’une détresse caractérisée, ce n’est pas de cela que l’on parle pour la très grande majorité des plus de 230 000 avortements par an. La haine…

La haine est le domaine de Satan. Cette évolution est diabolique. Oui diabolique ! Comment serait-ce possible sans lui ? Comment Mesdames Coffin et Harmange pourraient-elles tenir leurs propos insensés si Satan ne les inspirait pas ?

Ces dérives maléfiques démontrent l'existence de Lucifer que nous récusons du haut de notre prétention et de notre vanité, comme celle du péché originel. Telle est la vérité de notre nature déchue qu’il nous appartient de relever avec l’aide de la Grâce. Faire triompher l’amour sur la haine.

La plupart des mamans qui avortent sont des victimes de Satan et des puissances du mal qui œuvrent avec la complicité collective et active de toutes celles et de tous ceux qui se veulent les maîtres de la vie et de la mort. Je ne me reconnais pas le droit de les juger alors que je sais le devoir que nous avons de leur offrir des structures sociales dignes, humaines qui au lieu de les livrer à la haine les mette entre les mains de l’amour. J’ai envie de pleurer avec ces femmes que l’on pousse au crime et qui souffrent de ce qu’on les laisse faire ou de ce qu’on les pousse à faire plutôt que de les aider et de les soutenir.

Oui nous devons prendre en compte cette dimension du mal et de la lutte qu'il fait naître.

Dans ce combat - car c’en est un ! - je ne sais pas quelle place auront ces dizaines de millions petits anges que nous aurons fait passer dans l’au-delà. Mais nul doute qu’ils seront quelque part dans le triomphe paradisiaque priant pour leurs mamans et leurs papas et qu’ils assisteront impuissants au jugement dernier de ceux qui auront consciemment et activement participé à ce génocide légal et d’Etat.

Quand nous déciderons-nous à réveiller nos consciences de femmes et d’hommes ? Quand ? Quand sonnera l’heure de l’indignation, du refus au nom de la dignité ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 commentaires:

  1. “L'acte d'amour, par exemple, est un aveu. L'égoïsme y crie, ostensiblement, la vanité s'y étale, ou bien la vraie générosité s'y révèle.”
    Albert Camus

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  2. Ou encore, toujours de Camus :

    “Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.”

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  3. Cher Maître,
    Plutôt que d'invoquer Satan, qui n'existe pas plus que Dieu, je suggère que vous preniez en considération la surpopulation planétaire et son impact direct sur la dévalorisation de l'humain.

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  4. Cher Maître ,
    les thèses malthusiennes dont vous vous faîtes l'écho ne sont plus sérieusement reconnues par personne....
    Quant à au diable libre à vous de ne pas y croire mais l'état de notre monde me semble de plus en plus militer en faveur de son existence....

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