Que cache l’insupportable logorrhée d’Emmanuel Macron ?
Une forme de cynisme .
Alors que le pays souffre d’une crise qu’il a essayé de
combattre et dont il a tenté de repousser les effets notre Président de la République stigmatise violemment les non-vaccinés et
appelle au calme les Français qui ont décidé de s’engager dans l’aventure sans
doute éphémère des convois de la liberté. Aux premiers il déclare vouloir les
emmerder et aux seconds il dit que la France a « besoin de concorde, de
beaucoup de bienveillance collective »[1].
Fidèle à son « en même temps » il stigmatise,
il excite les passions par ailleurs à vif, puis appelle au calme ! Pompier pyromane...
Or, de l’avis de nombreux observateurs à commencer par l’un de ses proches, François Bayrou, le peuple manifeste des signes de volonté de sécession. Rien que cela ! (Ce n’est pas moi qui le dis !). Le maire de Pau déclare, à propos des "Convois de la liberté", qu’il s’agit « d’un mouvement de sécession d'une partie du pays qui a un désir de révolte"[2].
Michel Maffésoli, excellent observateur de la société française, confirmait sur France Info qu’il partageait cette analyse. Commentant les convois de la liberté le célèbre sociologue dénonçait les démocrates qui ne sont pas démophiles, illustrant son propos par la multiplication des accusations de populisme à l’égard de nombreux mouvements politiques protestataires. Il y a désamour entre l’élite, celle qui a le pouvoir de dire et de faire, et le peuple. D’où la tentation de la sécession. D’une partie du peuple qui se considère délaissée et méprisée par son Président.
C’est lui qui dénonçait il y a moins d’un an le cynisme politique de certains de ses adversaires : « Je pense que ce cynisme doit être âprement combattu parce qu'il fait courir des risques au pays » et encore « il y a des débats sur tous les sujets, on en vit en permanence mais si on vide les mots de leur sens, le risque qu'on court c'est de menacer notre démocratie elle-même »[3]. Il y a des moments où on se demande s’il se relit ou s’il s’écoute… « si on vide les mots de leur sens » !... Qui les vide?
Cynisme ? Inconscience? Irresponsabilité?
Une volonté de séduire.
Emmanuel Macron joue avec le moral ds Français pour les séduire. Les thèmes choisis pour sa précampagne électorale sont révélateurs d’un égocentrisme et d’une ambition sans limite ; jusqu’à sa dernière affiche « on (nous ?) a envie de vous (lui !) ».
Il est dans une relation de séduction avec les Français dont il veut être désiré. Son slogan n’a pas été choisi par hasard…Il sait que plaire est un moyen au service de la volonté de puissance!
Des mots chocs pour séduire!
Une parole abondante et contradictoire.
C’est la première
fois dans l’histoire de la V° République qu’un Président de la République aura
autant parlé et dit absolument tout et son contraire !
Il joue avec le feu ; il est vrai qu’il piaffe d’impatience d’entrer en campagne électorale et de retrouver cette liberté de parole qui en réalité ne l’a jamais vraiment quitté….Aux termes de ces cinq années de présidence de la république force est de constater combien nous avons basculé dans un régime politique qui est exclusivement fondé sur la communication. Le président n’a eu de cesse de vouloir être compris et d’essayer de se justifier. Certes le pouvoir a-t-il agi durant cette période de crise sanitaire. Mais son action a toujours été imprégnée de communication. Le mode d’action préféré du Président de la République a résidé dans les mots, les discours. Rappelons-nous son tour de France après l'épisode des gilets jaunes qui n'a été traité que par des mots....
Une volonté d’expliquer.
Jean-Marie Le Pen qui est incontestablement un acteur majeur
de la vie politique française des 50 dernières années, quels que soient par
ailleurs ses travers et ses débordements, a très justement dit qu’il
définissait le président Emmanuel Macron comme un pédagogue. Nous sommes dans
la république des pédagogues. Convaincre et plaire.
Cynisme, abondance, séduction, volonté de se justifier, d’enseigner,
d’expliquer, pédagogisme… les caractéristiques de la logorrhée marconienne me
font penser aux discours interminables de Fidel Castro et plus généralement des
dirigeants des pays socialistes. Cet homme, incontestablement d’inspiration
libérale qui a frayé avec le socialisme, en a retiré et retenu cette idée et
cette volonté d’une parole omniprésente. Il n’a pas renoncé à cette idée
centrale des démocraties modernes : le peuple doit être éduqué ! D’où
les paroles provocantes, la volonté d’emmerder, les mots encourageants, les
paroles lénifiantes etc.…
Emmanuel Macron entretient une relation malsaine et égocentrique avec les Français, laissant de côté la France dont il se moque comme d’une guigne.
Son immaturité politique et son égo surdimensionné l’ont empêché de faire sa mue. Il
est resté illusionniste, séducteur et pédagogue. Il n’est pas un dirigeant ni un chef.
Il n’est jamais devenu le Jupiter que l’on avait cru pouvoir rêver le soir de
son élection lors de sa marche triomphale dans la cour du Louvre au rythme de l'ode à la joie de
Beethoven.
Ajoutons à cela le calamiteux spectacle du grand meeting de Valérie Pécresse, la France est en danger!
[1] https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/convois-de-la-liberte-emmanuel-macron-appelle-au-plus-grand-calme-075d1e20-8b61-11ec-88ed-2ead809b0816
[2] https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/convoi-de-la-liberte-francois-bayrou-evoque-un-mouvement-de-secession-d-une-partie-du-pays-qui-a-un-desir-de-revolte_4957497.html
[3] https://www.midilibre.fr/2021/07/15/une-dictature-ca-nest-pas-ca-macron-denonce-le-cynisme-politique-de-certains-apres-ses-annonces-9673941.php
tant qu'on fera semblant d'ignorer que c'est un psychopathe dangereux et un "acteur permanent" totalement INsincère, on commentera pour rien... votre "on se demande s'il se relit" est d'un manque de lucidité consternant... D.B. https://nivoyousnisoumis.re/
RépondreSupprimerC’est un homme du mouvement… en marche… et n’a que faire des contradictions : il gère les obstacles comme ils se présentent et dit à ses auditeurs ce qu’ils veulent entendre, quels qu’ils soient… tout en marchant vers ses objectifs mondialisés.
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