Comme les français j'aime nos agriculteurs dont je partage toutes les préoccupations. C'est par eux et grâce à eux que notre civilisation peut encore espérer se sauver du naufrage. Ils nous sont précieux. La France a besoin d'eux. Ils sont notre identité.
Cette crise me rappelle la campagne contre le traité de Maastricht que j'ai menée aux côtés de Philippe de Villiers; tout ce que nous annoncions se réalise implacablement.
Je suis ahuri par le traitement politique incohérent et lamentable de ce mouvement.
L'Etat est inexistant. Les paysans défient le pouvoir qui refuse d'interdire leurs manifestations bien qu'elles bloquent progressivement le pays et que de premières violences sont commises. S'ils ont raison que n'a-t-on rien fait plus tôt? S'ils ont tort pourquoi trembler et reculer? Il est vrai que les élections européennes approchent.
Le Président n'a rien vu. Dans sa conférence de presse, il y a une semaine, le Président de la République qui avec son ministre de l'intérieur doit en théorie être l'homme le mieux informé de France, n'a pas dit un mot de la crise du monde agricole . Quel manque d'intelligence politique! A moins qu'il n'ait rien eu à leur dire ce qui serait dramatique. Les médias n'ont pas non plus brillé par leur clairvoyance car pas une question ne lui fut posée à ce sujet.
Le Président est face à ses contradictions. Emmanuel Macron nous fait dire qu'il les comprend et que son gouvernement va leur proposer des solutions alors que depuis 6 ans 1/2 il a appuyé l'ensemble de la politique contre laquelle le monde agricole se révolte et que sa seule cohérence politique européiste et mondialiste réside précisément dans ce qui justifie la jacquerie qui monte.
Mais quand va-t-on cesser de se moquer de nous????
Je craque… mais la roi est nu….
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commentez cet article et choisissez "Nom/URL" ou Anonyme selon que vous souhaitez signer ou non votre commentaire.
Si vous choisissez de signer votre commentaire, choisissez Nom/URL. Seul le nom est un champ obligatoire.