dimanche 11 février 2024

LE TEMPS ME MANQUE ... MAIS JE DOIS SALUER EN VERITE LA MEMPOIRE DE R BADINTER.

Le remaniement trop souvent repoussé de ma bibliothèque m'a privé du temps nécessaire à la rédaction d'un billet soigné. Il est vrai qu'à mes yeux et pour mon esprit il est plus important que celui du gouvernement réduit au retour de Mme Nicole Belloubet dont le passage à la Justice ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Surtout que le rangement de mes livres s'imposait, à l'inverse peut-être de celui du ministère de l'Education Nationale dont je regrette surtout avec Alain Finkielkraut qu'il ne soit plus celui de "l'instruction publique et des beaux-arts". 


Il me faut néanmoins honorer la mémoire de Robert Badinter même si je lui en veux d'avoir mis son immense talent au service d'une politique pénale dont les effets conjugués à ceux de l'immigration sont catastrophiques, ainsi que de l'évolution du Conseil Constitutionnel dont il a contribué à faire ce qu'il est devenu. 

Honorer la mémoire d'un homme public exige de le faire en vérité.

Même si je reste partagé sur l'abolition de la peine de mort qui tourne le dos à la nécessité pour une société de châtier ses pires criminels à la mesure de leur forfait, je ne peux que saluer cet immense avocat qui a fait honneur à notre profession. J'écris cela alors que je sais que de nos jours le talent de l'avocat n'est pas ce que notre société admire le plus. 

Il est vrai que rhétorique et sophistique ont trop tendance à se rejoindre. Mes illustres confrères, et notre actuel Garde des Sceaux n'y échappe pas, ont péché contre la droite raison et l'intelligence, se laissant emporter par les joutes auxquelles ils ont du se livrer et la tentation d'entrer en politique sans se mettre au service du bien commun; préférant mélanger les genres et faire de la défense une idéologie qui a tourné le dos à la réalité.

Voilà qui me rappelle l'avertissement de Maurras: " Les erreurs de l'intelligence sont les pires de toutes: elles se payent presque toujours dans le sang".

Puisse l'histoire ne pas jeter une ombre sur la mémoire de ceux qui auront oublié que la politique est un service et pas un laboratoire d'idées !

1 commentaire:

  1. Bernard je te rejoins tout à fait dans ton analyse. A tous les niveaux je pense que l'on mélange très souvent la politique avec le reste.
    Bon courage pour le rangement de tes livres au vue de la photo.

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