Le twitt de Valérie TRIERWEILER me gêne pour bien d'autres raisons que celles qui émeuvent les médias. Peu m'importe l'élection de Mme Ségolène Royal et l’immixtion dans la politicaille politicienne des élections législatives qui peut résulter de cette déclaration intempestive.
Ce qui m'importe est beaucoup plus grave.
Cette dame va nécessairement être confrontée et avoir connaissance d'informations confidentielles, voire de secrets d'État…, ne serait-ce que de manière incidente ou partielle. Comment pourrait-il en être autrement quand on partage la vie, le lit et l'oreiller du chef de la cinquième puissance mondiale ?
Cela signifie que les chefs d'État, les responsables de l'administration française, de la police ou de l'armée qui vont parler avec François Hollande, qui vont échanger avec lui sur l'avenir du monde, notre sécurité, la préservation de nos intérêts collectifs, se poseront la question de savoir si le lendemain ou le surlendemain ils n'auront pas droit à un commentaire assassin ou à la divulgation d'une information ultraconfidentielle sur le net ! Surtout que "qui se ressemblant s'assemblant" on imagine la crédibilité que notre Président va retirer de cet incident qui a déjà fait le tour du monde...
Je me moque complètement de la vie privée de M. François Hollande dès l'instant qu'elle n’éclabousse pas l'État et la France ! Il ne sera pas le premier chef d'État à avoir une vie privée que je ne recommanderais pas à mes enfants. N'en fut-il pas de même de Louis XIV ou de nombre de nos Présidents de la République ? Je me moque complètement de la nature des relations qu'il entretient avec sa maîtresse, sa concubine, ses amantes ou je ne sais qui d'autre encore; et je me moque tout autant de ce que ces dernières peuvent penser. Mais je ne me moque pas de tout ce qui touche à l'image de mon pays et aux intérêts de ce dernier comme de l'ensemble de ses citoyens dont je fais partie.
C'est à ce niveau que ce qui vient de se passer est inacceptable.
Quand on parle du statut de la première dame de France, il s'agit d'abord de la situation d'une personne qui doit se tenir à la hauteur des exigences du statut de ... son amant (je n'ai pas connaissance que leur concubinage ait été déclaré).
Le statut de la première dame de France n'a d'intérêt et de sens que par rapport à celui du chef de l'État.
Il y a des limites à ne pas dépasser.
Mme Valérie TRIERWEILLER doit apprendre à se taire, ou quitter son compagnon. La capacité à se taire a toujours été l'une des exigences des plus hautes responsabilités politiques . Personne n'a contraint Mme Valérie TRIERWEILLER à continuer de vivre avec M. François Hollande quand il est devenu Président de la République. Elle doit en accepter les contraintes. On doit faire le parallèle avec les ministres: "un ministre ça ferme sa g..." n'est-ce pas?
Il y avait danger quand cette dame nous disait qu'elle voulait continuer d'exercer son métier de journaliste en toute liberté. Le danger est maintenant avéré. Ne pesons plus les mots, il y a atteinte à la sûreté de l'État. La situation est grave.
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