Voici
une version revue et resserrée de mon analyse du phénomène
socialiste...
Le
caméléon socialiste sait changer d’apparence pour tromper l’ennemi. Après avoir
abandonné la lutte des classes et le combat contre le capitalisme qui furent
ses premiers « chevaux de Troie », il s'est ressourcé dans le combat
pour l'égalité au nom de la libération des inégalités. La condition féminine,
les droits des homosexuels, des immigrés, l’antiracisme et plus généralement la
lutte contre toutes les phobies - quitte à les créer de toutes pièces - sont
ses nouveaux dadas. Luttes des classes de substitution au cœur d’un capitalisme
qu'il a renoncé à abolir... Il n'est pas anodin de voir la gauche se déchirer
sur la question de la déchéance de la nationalité, dernier totem de l'égalité
selon le socialisme chiliastique. Son
ressort fondamental demeure la lutte supposée contre les injustices. Tout le
reste n’est qu’habillage, stratégie... « Le loup change
de poil mais pas de vice » dit le proverbe italien...
L'ADN
du socialisme réside dans une conception de l'égalité qui consiste à nier toute
diversité entre les individus par rapport à leurs origines familiales,
sociales, sexuelles, raciales, économiques. La diversité d'origine étant
naturelle, le socialisme a besoin d’étouffer l'individualité ; D'où son
nihilisme ontologique .... Marx a été très clair : « l'homme
en tant qu'individualité n'existe pas » !
Les
fondamentaux du socialisme sont l'abolition de la propriété privée, et de la
structure familiale, l'hostilité envers la religion, et la recherche
systématique de l'égalité, de cette égalité niveleuse dont Mme Najat Vallot
Belkacem est l'artisan zélé. Toute
politique socialiste nie l'individualité dans sa dimension personnelle. Son
résultat est le dépérissement de l'humanité. Dostoïevski
nous avait prévenu : « le but final de cette vie, le grand inquisiteur
l'expose ainsi : il comprend qu'il faut écouter l'esprit profond, cet esprit de
mort et de ruines, et, pour ce faire, admettre le mensonge et la fraude, menée
sciemment les hommes à la mort, en les trompant durant les toute la route pour
leur cacher où on les mène ».
La
prédiction s’est réalisée. Notre société est un champ de ruines.
Pour
cela tous les moyens sont bons. Contrairement aux proclamations de ses leaders
le socialisme ne poursuit pas un idéal. Il agit. Les idéologues du socialisme
et du marxisme n’ont théorisé que sur les moyens ; sur la praxis. Le marxisme n'est
qu’action! La praxis utilise et manipule le citoyen en flattant ses instincts
dont certains sont mortifères...Il en va ainsi du processus d'identification,
d'étouffement de l'individualité, de nihilisme et de dépérissement qui s'en
suit. Le socialisme puise sa force dans leur utilisation. Il plonge les racines
de son action dans le subconscient qui flatte l'humain dans ce qu'il a de plus
secret et de plus puissant comme de plus pervers. Un instinct de mort.
L'instinct
est exclusif de la compréhension. La raison ne peut rien contre le phénomène
socialiste lorsque la mécanique dialectique s'est mise en marche. L'argument
rationnel n'a jamais l’effet qu’on attend, car sa dialectique permet
toujours à son auteur, tel l’illusionniste, de retomber sur ses pieds et de
justifier son erreur. L'unique
alternative à ce processus d'autodestruction ancré dans le psychisme de l'homme
est de le refuser. Il ne s’agit pas d’argumenter. Il faut dénoncer la
manipulation. Faire tomber les masques. Réveiller. Lutter contre l’instinct.
Solliciter les consciences, les âmes ! Retrouver de vraies raisons de
vivre. Rejeter une conception de l'égalité qui est le lit d'un rêve
planificateur et destructeur.
C’est la lutte finale !
Les chantres du Socialisme ont totalement dévoyé le sens originel de l'" égalité républicaine " , qui est l'EGALITE DEVANT LA LOI ? bien sùr .
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