mardi 28 avril 2020

MERITONS-NOUS LA POLICE QUE NOUS AVONS?

L’actualité de ces derniers jours m’a passablement énervé. Je me demande comment nous faisons pour mériter la police que nous avons....Les voilà une fois de plus accusés de racisme.


Deux d’entre eux ont été gravement mis en cause par le ministre de l’intérieur à la suite d’une interpellation filmée par un drôle de curieux. Au terme d’une course-poursuite sportive ils venaient d’interpeler un immigré en situation irrégulière, sans-papiers, qui s’était jeté dans la Seine pour leur échapper. Ils lui ont apparemment sauvé la vie tant il est vrai que la Seine sait parfois être cruelle pour ceux qui se livrent à ses flots...

Or, après avoir fait leur travail, ces deux policiers se sont laissés aller à tenir des propos qui ont immédiatement fait le tour des réseaux sociaux et des médias. Qu’ont-ils il donc dit ?

Le premier :  « Un bicot comme ça, ça nage pas ça coule ».
Le second : « Aha coule, t’aurais dû lui accrocher un boulet au pied ».

À ce jour, aucune information ne permet d’accréditer la thèse d’actes racistes de leur part ; on ne leur reproche qu’une conversation privée, certes alors qu’ils étaient en service, mais qui n’a sauf erreur avérée à ce jour en aucun cas influé sur leur action en tant que forces de l’ordre. C’est même tout le contraire !

Que dit le code pénal ? Il réprime :

·      L’injure raciale publique ou non publique.
·      La diffamation raciale publique ou non publique.
·      La provocation raciale.
·      Les violences à caractère raciste.
·      Les discriminations raciales.

En l’espèce, il n’y a ni injure, ni diffamation, ni provocation raciale, ni violence à caractère raciste, ni acte discrimination.

Les policiers ont tenu des propos tout à fait regrettables alors qu’ils venaient de faire leur travail de manière apparemment exemplaire, qui plus est sans doute en sauvant la vie de celui qu’ils poursuivaient en flagrance.

En clair, ils n’ont absolument pas fait ce qu’ils ont dit ensuite entre eux sur le ton de la boutade et d’une plaisanterie de mauvais gout. Dérision ? Pied de nez verbal à l’égard de ce qu’on aurait alors été en droit de leur reprocher et qu’ils s’étaient bien gardés de commettre ?

Ces propos sont choquants. On ne saurait décerner nos félicitations à leurs auteurs. Ceci étant, les mesures disciplinaires donc il faut l’objet sont-elles justifiées ?

En quoi peuvent-elles l’être ?

À la longue, n’allons-nous pas finir par décourager nos policiers déjà suffisamment démobilisés parce qu’obligés de travailler dans des conditions dont chacun s’émeut par ailleurs ?

Allons-nous continuer de nous voiler la face en niant le fait que nos forces de l’ordre sont confrontées à une délinquance et une criminalité qui sont trop souvent le fait d’immigrés venant des pays du Maghreb, ici d’Egypte ?

Devons-nous leur contester le droit de s’exprimer entre eux et de tourner en dérision l’exemplarité de leurs actions ?

Il ne s’agit pas pour l’auteur de ces lignes de leur délivrer un brevet de bonne conduite, mais faut-il les condamner pour cela alors que rien de ce qu’ils ont fait ne mérite de condamnation ? N’y a-t-il pas une limite à l’exigence d’exemplarité au-delà de ce que dit la loi ?

A trop tirer sur une corde déjà tendue nos policiers, nos gendarmes, nos pompiers ne vont-ils pas finir par craquer pour de bon ?

Oui, vraiment je me demande comment nous pouvons mériter la police que nous avons...





3 commentaires:

  1. Que ceux qui n'ont jamais fait de plaisanteries sur les étrangers, qu'ils soient belges, arabes, juifs ou encore polonaise, leur jettent la première pierre...
    En l'occurrence, je pense effectivement que c'est à la police de la pensée que nous devrions nous en prendre, à notre gouvernement des juges, voire à la CEDH, malfaisante s'il en est parmi nos institutions européennes dévoyées (ou infiltrées... par le sieur Sorros).
    CR

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  2. La notion importante que je lis dans votre texte, et ENFIN quelqu'un ose l'écrire, c'est que la majorité de la délinquance en France est immigrée.
    Je ne suis aucunement raciste, mais je citerai là un ami Algérien qui m'avait dit un jour : ""tu ne t'imagines quand même pas que ce sont les meilleurs qu'on vous envoie""... En quelques mots tout était dit...

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  3. Le titre de votre commentaire est sans doute à corriger vous auriez du le formuler : Méritons nous le Ministre de l'Intérieur que nous avons ?
    Bien à Vous, MYG.

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