J’ai constaté un singulier et étonnant alignement de planètes en cette fin d’année 2021 !
Voyez un peu: « UN INCROYABLE TALENT » ; « DIEU,
LA SCIENCE, LES PREUVES » ; « TROIS JOIURS, TROIS NUITS »
donnent la migraine à tous nos apparatchiks trotskistes des années 70 reclassés dans la doxa médiatico-dirigeante.
Après la famille LEFEVRE, le chœur de Saint CYR !
La France qui sent
soi-disant le moisi, celle qui se reconnait dans le baptême de Clovis, dans l'uniforme ou encore en tant
que fille aînée de l’Eglise, recueille les suffrages et suscite
l’enthousiasme.
Il y a une vérité esthétique dans ces succès. Les chants
de la famille LEFEVRE étaient beaux ! Nos cyrards l’étaient également dans
leur costume d’apparat de même que leurs chants qui atteignirent la perfection…
Ah cette Marseillaise en canon ! Oui c’était BEAU, de la beauté en ce
qu’elle est une plénitude. La plénitude de l’être et du vrai. Pas de mensonges
ni d’interprétations nécessaires ou d’explications sur le sens de leur
prestation. Il suffisait d’ouvrir les yeux et les oreilles. Simple. Elégant.
Droit. Traditionnel. Français en somme !!! Tout ce que la vulgarité moque
en permanence... La grandeur française s’impose d’elle-même
et couvre la voix de tous ses détracteurs.
Ce qui est extraordinaire c’est qu'ils ont
volé cette victoire au nez et à la barbe de compétiteurs, dont les premiers
notamment, leurs dauphins, qui avaient peut-être des talents plus « incroyables »
que le leur au sens d'une partie du public; sauf qu’il devient peut-être incroyable d’être prêt à mettre sa
vie en jeu pour sa patrie et de s’affirmer « classiquement français »
face à la doxa culturelle et matérialiste ! Drôle de retournement…
« DIEU, LA SCIENCE, LES PREUVES ».
Ce livre à succès défraie la chronique et provoque le
déchainement des matérialistes dogmatiques de tous poils ! L’EXPRESS dont
je n’avais pas mesuré le matérialisme triomphant – je reste un grand naïf !
vient de lui consacrer un dossier spécial. Les chevaux sont lâchés, le titre
est clair :
Big
bang, mort thermique... Non, ces découvertes ne sont pas des preuves de
l'existence de Dieu. En un siècle, les connaissances sur l'évolution de
l'Univers ont fait un bond de géant. Elles n'accréditent pas pour autant l'idée
d'un dieu créateur, contrairement à ce que les auteurs de Dieu, la science, les
preuves, affirment.
On y lit : « Quatre grands astrophysiciens
interrogés par L'Express dénoncent l'entreprise de simplification que
représente cet ouvrage et balayent aussi bien les soi-disant preuves que l'idée
du concordisme. La science et la religion sont deux champs qui répondent à des
questions différentes, que l'on pourrait résumer ainsi : la première répond au
comment, l'autre au pourquoi, expliquent-ils. Elles n'ont ni besoin de se
marier, ni de s'affronter. »
Et plus loin :
« … il est aussi absurde d'affirmer que la
science peut prouver l'existence de Dieu, que de croire qu'elle pourrait
prouver le contraire, argumente-t-il. Et l'idée de concordisme est tout aussi
dangereuse que d'affirmer que science et religion sont radicalement opposées.
"La science est une forme de croyance, mais une croyance radicalement
différente, car elle est évolutive, réfutable, falsifiable. La croyance
religieuse, elle, est un dogme qui ne se réfute pas, rappelle l'astrophysicien.
D'ailleurs, l'agnosticisme n'interdit pas d'être étonné par l'existence de lois
qui ont produit l'Univers et on peut considérer que ces lois sont une forme de
divinité."
C’est le règne de la confusion…
Pour ma part ce livre m’a beaucoup intéressé. Il m’a fait
comprendre que si la science ne prouve pas l’existence de Dieu, ce n’est pas son
objet, ses découvertes sont de moins en moins contradictoires avec la Foi en
Dieu.
Il est donc inexact comme le fait ce dossier à charge
d’attaquer ce livre au motif que ses auteurs y prétendraient que la science
prouverait l’existence de Dieu.
La question des preuves, car le terme est employé et
assumé, ouvre quant à elle une discussion que le temps et le mode d’expression
médiatiques ne facilitent pas. Le sujet est glissant car personne ne parle de
la même chose…. J’ai toujours été réservé sur l’efficacité du discours sur
l’existence de Dieu bien qu’il me passionne. De tels raisonnements ne sont
possibles qu’à la condition d’admettre le nécessaire degré d’abstraction
philosophique[1].
Exercice difficile en un temps où la philosophie n’est
plus apprise et où elle est abandonnée à des « hurluberlus » comme ce
F. De Smet qui écrit par exemple avec les honneurs de L’EXPRESS dans ce dossier
spécial : « Si on annonçait aux informations les faits racontés
dans la Bible ou le Coran personne n’y croirait » !!!! Vraiment ?
Si demain quelqu’un se disant « vrai Dieu et vrai homme » était
crucifié et ressuscitait trois jours plus tard comme annoncé dans l’ancien
testament personne n’y croirait ? Sûr ? Ta main au feu Sieur De
Smet ? Pas vraiment philosophique comme propos…. Pour le coup n’est-on pas
là face à un mélange des genres ?
Ne commettons toutefois pas l’erreur de faire dire à un livre ce qui relève de la réponse personnelle au don de la Foi reçu …. Le danger est là. Ce n’est pas pour rien que ses détracteurs l’accusent de tomber dans ce piège… La foi n’est pas et ne sera jamais question scientifique ; et je ne crois malgré le procès qui leur est fait que ce soit le désir de M.Y Bolloré et de O. Bonnassies.
Je résume:
- Depuis un siècle la science dit un certain nombre de choses de plus en plus concordantes avec l’hypothèse de Dieu créateur.
- La Bible qui fut montrée du doigt et ridiculisée pendant des siècles retrouve de sa crédibilité avec la confirmation scientifique d’un début et d’une fin à l’univers, de son « réglage fin », ou encore de notre filiation commune avec une seul couple qu’on pourrait appeler A… et E..
- La science ne prouve rien de ce qui relève de la métaphysique et de la foi mais contredit chaque jour un peu moins l’hypothèse de l’existence d’un Dieu créateur.
- On aura beau se convaincre de la quasi-certitude de l’existence de Dieu les hommes et les femmes devront toujours se convertir, un à un, dans ce soliloque singulier auquel Dieu les invite.
Pour conclure il est extraordinaire de constater la
passion qui entoure ces discussions que les hommes se posent depuis toujours et
se poseront jusqu’à la fin des temps… A l’heure du matérialisme triomphant, c’est
plutôt réconfortant !
TROIS JOIURS, TROIS NUITS.
Ma libraire me confiait il y a quelques jours de manière
confidentielle, la voix basse, « on me dit que ce sera le livre de l’année » !
Je vous avoue ne l’avoir pas encore lu…
Cependant d’ores et déjà l’existence de ce livre, son
aura, son succès constituent une vraie jouissance. Sylvain Tesson en tête, cet
incroyant qui tutoie l’éternité en même temps que les sommets les plus
vertigineux !
Décidément, il se passe quelque chose dans l’esprit
collectif des Français, dans ce mainstream informe qui évolue comme un bateau
ivre au gré des passions, des pressions, des modes, des influences et des
invariants qui surgissent tels des récifs provoquant des
avaries à répétition sur ce beau navire de la modernité triomphante.
Il y a un décalage de plus en plus évident entre les
agitateurs culturels du pays et les références culturels et identitaires du
peuple. Une nouvelle offre va-t-elle durablement répondre à cette attente
silencieuse ?
Il n’y a donc pas que des raisons de broyer du noir…
Et la Providence nous donne le témoignage profond, bouleversant et stimulant du Cardinal Sarah invité ce jour de l'émission le grand rendez-vous d'Europe 1:
Ce même Cardinal Sarah dont l'interview à l'incorrect met nombre de pendules à l'heure:
https://mail.google.com/mail/u/0/?pli=1#inbox?projector=1
Cet étonnant alignement des planètes culturelles et
identitaires auquel ce prince de l'Eglise donne sans faux-fuyants et en vérité un contenu vibrant de sincérité et de foi a de quoi mettre du baume au cœur des plus pessimistes d’entre
nous…
Ainsi ragaillardi, dans la lumière de Noël, je suis
heureux de vous souhaiter « un bon bout d’an » !
[1] Aristote
distingue trois niveaux d'abstraction. Un concept comme celui de table est
situé au premier niveau. La quantité, objet des mathématiques, est situé au
second niveau. L'être, objet de la métaphysique, constitue le troisième niveau.
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