Ce soir, je ne me sens pas l'âme du polémiste. Je suis ukrainien de cœur.
Il ne s'agit pas pour moi de tomber dans une sensiblerie convenue. Pas plus que de rentrer dans un conformisme pacifiste. Ni encore moins de sombrer dans l'unanimisme "macronien".
La semaine dernière, je vous ai fait part de quelques réflexions en forme d'interrogations. Elles me semblent toujours d'actualité.
Nous ne pouvons parler que de ce que nous savons et de ce sur quoi nous sommes compétents. Or dans le cas présent nous ne savons rien ; Dieu merci ! Et je n'ai pas de compétences géopolitiques ni militaires.
Non, décidément je n'ai pas l'âme d'un "blogger".
Je pense à ces héros ukrainiens qui nous rappellent tous ceux qui dans l'histoire se sont mis au service de leur patrie au risque de leurs vies.
Je me sens tout petit. Un nain. Je ne sais pas ce que je serais capable de faire si demain je me trouvais dans la même situation que le peuple ukrainien...
Il n'est pas question pour moi de dire le bien et le mal. La guerre est un mal absolu. Cela j'en suis sûr. Je ne suis certain que de cela; le reste est conjectures...
Je sais aussi que trop facilement les hommes ont recours à la guerre quand ils pensent n'avoir plus d'autre choix que celui de la violence pour imposer leur point de vue, leurs exigences, leurs intérêts, leur puissance.
Alors, ce soir je ne suis qu'ukrainien; mon seul désir est d'être solidaire! Je m'étonne au passage que ce slogan n'ait pas encore fait florès après tout ceux que nous avons connu depuis le premier « je suis Charlie »… et pour des causes moins dramatiques !
Hasard du calendrier, le carême vient de commencer. Pour les chrétiens il s'agit du temps de la prière et de la conversion. Puissent les prières des chrétiens aider les ukrainiens. Puissent-elles également éclairer le chemin de la paix et ouvrir le cœur de nos dirigeants aux lumières de l'Esprit Saint.
Que pouvons-nous faire de plus si ce n'est de participer avec nos moyens à l'entraide internationale en faveur de la résistance ukrainienne ?
Le spirituel n'apportera aucune solution à ce désastre. Seule l'aide matérielle humanitaire y contribuera. Nous, Européens solidaires et responsables, ouvrons nos portes à ces réfugiés afin de les protéger et assurer leur subsistance.
RépondreSupprimerJe vous recommande la lecture ou relecture du livre de Jean de Viguerie : les deux patries, cela peut éclairer... le 'je suis charlie' m'a été insupportable, comme aujourd'hui le 'je suis provax'
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