L’heure est venue de faire le choix d’un homme ou d’une femme d’État le mieux à même de servir l’intérêt national et le bien des Français.
Il faut
encore espérer que l’État puisse réduire les fractures et les crises.
Je ne rentrerai
pas dans l’analyse détaillée des programmes des uns et des autres. J’ai déjà écrit
beaucoup de choses à ce sujet. Il me semble par contre utile d’utiliser la
sagesse de nos anciens afin d’essayer de forger notre jugement de manière
rationnelle, pragmatique et constructive.
Pour ce
faire, je me référerai à un texte qui a marqué l’histoire de notre pays par sa
sagesse politique ; je veux parler du testament du Cardinal de Richelieu.
Il y est notamment écrit ceci :
« Les
désordres qui ont été établis par des nécessités publiques et qui se sont
fortifiés par des raisons d’État ne se peuvent réformer qu’avec le temps ; il
en faut ramener doucement les esprits et ne point passer d’une extrémité à
l’autre. Un architecte qui, par l’excellence de son art, corrige les défauts
d’un ancien bâtiment et qui, sans l’abattre, le réduit à quelque symétrie
supportable, mérite bien plus de louange que celui qui le ruine tout à fait
pour refaire un nouvel édifice parfait et accompli » (p. 141).
Quelles
leçons pouvons-nous en tirer de ce sage conseil ?
Il faut
faire avec ce que l’on a sous la main, du mieux possible, sans provoquer encore
plus de casse qu’il n’y en a déjà.
En clair, il
faut, si cela est encore possible, que l’État cherche à résoudre les problèmes
des Français et de la France de la moins mauvaise manière possible, en prenant
en compte le point où nous sommes parvenus.
C’est-à-dire
qu’il ne faut pas vouloir tout chambouler du jour au lendemain.
L’un de ceux
qui aspirent à exercer la responsabilité suprême serait-il capable d’une telle
action ? Agir de manière pragmatique pour panser les plaies, réduire les
fractures, restaurer un minimum d’unité dans le pays et nous remettre dans le
sens de la marche. La marche ne doit pas être à marche forcée !
Il y a des
chantiers qu’il faut savoir mettre de côté afin de restaurer le climat de
confiance qui n’existe plus. Il faut arrêter de vouloir toujours tout réformer.
Commençons par redonner aux hommes et aux femmes le sens du commun et le goût
de le servir.
Cela ne sera
possible que si d’abord et en priorité on rétablit la sécurité et la justice.
La sécurité est trop grande. La justice n’est plus rendue. Elle n’est pas respectée.
Cette tâche
ne peut être accomplie qu’à la condition de sortir notre Etat et son
administration des griffes des idéologues et des affairistes.
Les idées et
l’argent gangrènent notre pays.
L’insécurité
le déstabilise.
Une fausse
conception de l’État de droit le plonge dans le doute.
Le pouvoir a
été abandonnée à des juges sans légitimité.
La France n’est
ni un laboratoire d’idées ni une firme !
Tels sont
les maux dont il faut se débarrasser.
Aux urnes,
mes amis !
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