Que faut-il penser du jugement rendu à l'encontre de Marine Le Pen le 31 mars dernier ?
Faut-il s'en offusquer ?
L'état profond a-t-il encore frappé?
Doit-on considérer que les juges se sont arrogé le pouvoir
d'interférer sur la vie politique et institutionnelle du pays en empêchant
objectivement l'un des futurs candidats de se présenter au suffrage des Français
pour l’élection du président de la République ?
Je ne suis pas suspect de manquer de bienveillance pour le
RN même si je n’en suis pas non plus un soutien indéfectible. Je ne suis pas non plus le dernier à critiquer le pouvoir des juges et à critiquer la vigueur et l'influence de l'état profond en France....
Or je vous avoue avoir été offusqué par l’acmé de populisme
qui se déverse depuis hier comme par exemple ce soir sur CNEWS avec les
critiques de Philippe Bilger et Gilles-William Goldnadel dont j’apprécie pourtant en général autant
la verve que l’intelligence.
J'ai fait l'effort de lire avec la plus grande attention la
motivation du tribunal. Comme je le craignais et contrairement au point de vue
des deux éditorialistes précédemment cités j’ai trouvé qu’elle était rédigée et motivée de façon cohérente et qu’elle ne souffrait la critique que sur la question de l'exécution immédiate - et encore de manière mesurée - sauf à considérer
qu'elle soit particulièrement sévère ou rigoriste ; j’y reviendrai.
Beaucoup des arguments qui sont soutenus par les uns et par
les autres, parties au procès, avocats des parties, avocats et magistrats experts
de plateau, journalistes, ne répondent pas à la motivation ciselée du premier
juge qui en réalité a répondu à toutes les objections qui lui sont faites par des personnes que je soupçonne de n'avoir pas pris le temps de lire.
Tout d’abord et en préalable comment s'offusquer de cette
fermeté alors que nous la revendiquons toujours plus grande à l'égard des
délinquants de tout poil et que cela fait des années que l'opinion publique, en
cela soutenue par le Front national puis le Rassemblement national, requiert et
revendique une plus grande probité de la part de nos élus ? A cet égard il
n’est pas faux de relever que cette affaire pourrait bien illustrer l’histoire
de l’arroseur arrosé ; certains n’ayant pas manqué de ressortir les
anciennes déclarations de Marine Le Pen à ce sujet. Quand on veut laver plus
blanc....
Reprenons ce jugement.
Sur la culpabilité.
Il s'agit bien sûr de la question la plus importante et
peut-être celle dont on parle le moins.
Le tribunal conclue son analyse des faits de la manière
suivante :
« Ainsi l’existence d’un système mis en place pour
rémunérer sous couvert de contrats fictifs d’assistant parlementaire des
personnes qui travaillent en réalité pour le parti ou pour ses dirigeants, ne
fait, selon le tribunal, pas de doute.
Les moyens mis en place pour permettre de faire
fonctionner ce système, optimiser les arbitrages, assurer le suivi budgétaire
et social des effectifs, sont notamment :
- la gestion centralisée des enveloppes pour le compte
des dirigeants du parti, rendue possible par la procuration donnée par chaque
député à Charles VAN HOUTTE, assistant parlementaire accrédité de Marine LE PEN
puis de Louis ALIOT
- le choix d’un même tiers-payant.
Il s’agit bien de pratiques organisées pour atteindre un
but, en l’espèce la prise en charge par le Parlement européen de personnes
travaillant en réalité pour le parti en vue de permettre au FRONT NATIONAL de «
faire des économies importantes ».
Très éloignées de la mutualisation alléguée du travail
des assistants parlementaires, ces pratiques s’inscrivent dans le cadre d’une
gestion mutualisée, centralisée, et optimisée des enveloppes des députés,
destinée à assurer la consommation intégrale du budget de la dotation allouée à
chaque député pour ses frais d’assistance parlementaire. »
La défense de Marine Le Pen consista à revendiquer cette
façon de procéder en tentant de la légitimer tant il est vrai qu'il était
extrêmement difficile d'échapper autrement à la sanction pénale; mais n'est-ce
pas un combat quasiment perdu d'avance ? D'autres comme François Fillon se
sont cassé le nez sur cette problématique dans un contexte bien différent et
peut-être moins lourd eu égard ici à la masse financière utilisée. Comment
voulez-vous faire avaliser la prise en charge de la rémunération de l’agent
de sécurité de JM Le Pen puis de Marine Le Pen comme assistant parlementaire européen
? Je suis pour ma part prêt à prendre le pari que l'arrêt à venir
de la cour d'appel de Paris annoncé pour l'été 2026 sera un arrêt de
confirmation pure et simple de la culpabilité.
Sur la peine principale.
Le tribunal motive ainsi sa conclusion :
« En outrepassant le cadre ainsi posé par le
législateur, les auteurs, complices et receleurs de détournements de fonds
publics, qui ont procuré un enrichissement au FRONT NATIONAL devenu
RASSEMBLEMENT NATIONAL ont provoqué une rupture d’égalité, favorisant ainsi
leurs candidats et leur parti politique, au détriment des autres.
Il en conclue à une réelle gravité. Comment le contester dès
lors que l’infraction serait caractérisée ?
La peine d’inéligibilité.
Ici elle n’est pas obligatoire. La loi Sapin II ne s’applique
pas. Ceci signifie que le Tribunal disposait d’un pouvoir d’appréciation sur ce
qui constitue assurément en dehors de l’exécution provisoire la décision la
plus critiquée et sans doute la plus importante de ce jugement.
Voici les motifs principaux :
« Cette peine d’inéligibilité, qu’elle soit
obligatoire avec possibilité de réserve ou facultative, constitue, en cas de
violation de la loi pénale, une limite prévue par le législateur au pouvoir
d’élection du peuple, qui se voit, comme soulevé à juste titre par la défense,
restreint dans le choix de son représentant.
En l’espèce, les infractions commises dont la gravité a
été relevée, sont liées à l’exercice d’un mandat électif public et ont
précisément constitué, au-delà des manquements à l’exigence de probité, une
atteinte aux règles du jeu démocratique au préjudice du corps électoral dans
son ensemble. »
Il faut s’arrêter sur ce point capital car c’est là où se noue le lien entre le jugement et la politique. Les juges de première instance avaient à se prononcer sur l’application d’une sanction voulue par le législateur pour ce type d’infraction. Or cette sanction a une incidence politique puisqu’elle est susceptible d’écarter une femme ou un homme politique de l’exercice du pouvoir et en tous les cas de l’élection. Les juges sont donc obligés d’influer sur le jeu de la démocratie dès lors qu’ils retiennent la culpabilité d’un prévenu. Et ils doivent le faire en fonction de la vocation de ce texte, de l’objectif qu’il poursuit. Il n’est donc pas aberrant qu’ils se déterminent au regard du fait que le délit dont ils sont saisis a été commis au cœur même de la vie politique.
Comment leur faire le reproche de prendre une décision politique alors que c'est la loi qui le leur impose ? Et de fait ici ils interviennent sur le scrutin le plus important. La critique la plus entendue est donc irrecevable à l'égard des juges à qui l'on aurait pu faire le même reproche en sens inverse s'ils avaient refusé d'appliquer cette sanction.
Comme nous le voyons, jusqu’à ce stade nous sommes face à un
jugement extrêmement sévère - justifié par la gravité des faits si ils sont caractérisés - mais dont la motivation ne revêt aucun caractère
anormal ou choquant.
Reste la question de l’exécution provisoire.
Je vais citer les moyens car nous savons qu’il s’agit du point le plus contesté de ce jugement même si depuis l’annonce d’une fixation rapprochée en appel il revêt moins d’importance, même si le débat existera encore en appel eu égard au caractère suspensif d’un pourvoi en cassation en matière pénale surtout si contrairement à ce que prétendent Marine Le Pen et son avocat elle ne peut pas sérieusement espérer une relaxe.
Voyons cela en détail.
Le Tribunal répond d’abord à un premier argument de la
défense.
Dès lors la proposition de la défense de laisser le
peuple souverain décider d’une hypothétique sanction dans les urnes revient à
revendiquer un privilège ou une immunité qui découlerait du statut d’élu ou de
candidat, en violation du principe d’égalité devant la loi.
Il revient au tribunal d’apprécier si le prononcé de
l’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité est nécessaire au regard des
circonstances de l’espèce notamment au regard du risque de récidive, en prenant
en considération le grief allégué de l’absence de recours, qui transformerait
la peine d’inéligibilité prononcée en première instance avec exécution
provisoire en « peine définitive ».
Il évoque ensuite la très récente décision du 28 mars
2024du Conseil Constitutionnel sur QPC rappelant l’application du nécessaire
principe de proportionnalité qu’on leur a pourtant fait le reproche d’avoir
ignoré...
Il poursuit :
Enfin, il appartient au tribunal de vérifier, au cas où
l'exécution provisoire serait ordonnée, que le caractère non suspensif du
recours assure une juste conciliation entre, d'une part, les principes et
droits invoqués par la défense et d'autre part, les objectifs à valeur
constitutionnelle de sauvegarde de l'ordre public et de bonne administration de
la justice.
Il se prévaut ensuite du système de défense de Marine Le
Pen afin d’en tirer un argument qui est très contesté ; certains en ayant
déduit qu’il reviendrait à lui reprocher de se défendre en plaidant son
innocence et donc à lui contester ce droit fondamental alors qu'elle est présumée innocente. Point capital.
Par ce dernier moyen, la défense revendiquait une
impunité totale et absolue reposant sur le fait que les assistants
parlementaires auraient effectué un travail politique, non détachable du mandat
de leur député, au profit d’un parti politique.
Ce système de défense constitue, selon le tribunal, une
construction théorique qui méprise les règles du Parlement européen, les lois
de la République et les décisions de justice rendues notamment au cours de la
présente information judiciaire, en ne s’attachant qu’à ses propres principes.
Il révèle de la part de personnes condamnées qui ont pour les principales une
formation de juriste ou d’avocat, une conception peu démocratique de l’exercice
politique ainsi que des exigences et responsabilités qui s’y attachent.
...
Ainsi, dans le cadre de ce système de défense d’un parti
autant que de ses dirigeants, qui tend à contester la compétence matérielle du
tribunal autant que les faits, dans une conception narrative de la vérité, le
risque de récidive est objectivement caractérisé.
Le dernier attendu est choquant. Dont acte.
Mais en quoi devrait-on faire le reproche au juge de prendre
en considération le fait que la personne qu’il déclare coupable est susceptible
de recommencer et donc de récidiver puisque selon elle les actes litigieux seraient normaux
et légaux. Ce moyen est-il une récusation du droit de se défendre? Outre que le jugement y répond je ne le crois pas; et pourtant je suis viscéralement attaché aux droits de la défense. Récuserait-on le fait pour un juge de considérer qu’un violeur
risque de récidiver parce qu’il considère que le viol est un acte sexuel normal ?
Mon image est volontairement caricaturale mais elle me semble marquée au coin
du bon sens.
Par contre le fait d’en déduire qu’il faudrait empêcher Marine
Le Pen de devenir Président de la République par ce qu’elle pourrait récidiver
n’est pas concevable et ne peut pas être validé :
Outre les critères de gravité qui président au prononcé
des peines d’inéligibilité pour certains prévenus, il convient de rappeler que
l’existence de mandats en cours, de même que les prétentions à briguer de tels
mandats sont de nature à laisser persister un risque d’utilisation frauduleuse
des deniers publics que les intéressés seraient amenés à percevoir, détenir, octroyer
ou utiliser dans le cadre des dits mandats, ce que seule l’exécution provisoire
permet de prévenir.
Elle ne sera plus député européen. La récidive est donc le produit d'un raisonnement contestable et difficile à admettre sur le plan juridique. Comme si on reprochait à un voleur de risquer de récidiver en commettant un abus de confiance...
Dernier moyen :
Il revient donc plus précisément au tribunal, conscient
de la nécessaire humilité qui s’attache à une décision de première instance,
d’apprécier et de mettre en balance deux risques :
1) au regard des droits de la défense, le risque que
cette peine complémentaire assortie de l’exécution provisoire ne soit pas
confirmée en appel, alors que la peine d’inéligibilité aurait déjà été exécutée
par provision.
2) Dans l’hypothèse où le tribunal n’assortirait pas la
peine d’inéligibilité de l’exécution provisoire, le risque de voir les
personnes condamnées être candidates, voire élues, alors qu’elles ont été
condamnées à une peine d’inéligililité en première instance notamment pour des
faits de détournement de fonds publics, et pourraient l’être par la suite de
façon définitive
...
Le tribunal prend en considération, outre le risque de
récidive, le trouble majeur à l’ordre public démocratique qu’engendrerait en
l’espèce le fait que soit candidat, par exemple et notamment à l’élection
présidentielle, voire élue, une personne qui aurait déjà été condamnée en
première instance, notamment à une peine complémentaire d’inéligibilité, pour
des faits de détournements de fonds publics et pourrait l’être par la suite
définitivement.
Il s’agit ainsi pour le tribunal de veiller à ce que les
élus, comme tous justiciables, ne bénéficient pas d’un régime de faveur,
incompatible avec la confiance recherchée par les citoyens dans la vie
politique.
Comme le précédent moyen celui-ci est contestable car il ne caractérise
pas non plus un risque de récidive au sens de la loi.
La question se posera à nouveau devant la cour d'appel à
quelques mois de l'élection présidentielle de savoir si il y aura lieu d’empêcher
que survienne une situation préoccupante pour l'ordre public. Je m'explique. Car après épuisement de la dernière voie
de recours à savoir du pourvoi en cassation, Marine Le Pen élue présidente de la
République pourrait donc faire l'objet d'une décision de justice devenue définitive qui la
condamnerait à une peine d'emprisonnement ferme et à une peine d'inéligibilité ;
créant ainsi un imbroglio institutionnel et politique dont la France n'a
véritablement pas besoin. Mais est-ce le rôle des juges ? Ce qui revient
immédiatement à poser la question de savoir si le législateur devait mettre
entre les mains des juges le pouvoir de procéder à de pareils arbitrages ?
Pour conclure l'analyse formelle de ce jugement il me semble possible de dire que toutes les critiques que l'on entend sont aussi excessives que dérisoires. Elles manquent à l'exigence d'objectivité de toute analyse d'une décision aussi grave.
Si cette décision est critiquable c'est sur la
question de l'exécution immédiate qui sera sans aucun doute le principal débat
devant la cour d'appel tant il est vrai que sur le fond je maintiens qu’à mon
sens toute relaxe est inenvisageable. A ce sujet un élément nouveau
pourrait survenir dont l'annonce peut se trouver déjà dans certaines
déclarations du Premier ministre. La loi peut être modifiée. S'agissant d'une
modification législative créant une disposition plus douce au profit du prévenu elle
pourrait s'appliquer. Il n'est donc pas à écarter que le régime de l'exécution
provisoire et peut-être même celui de l'inéligibilité soit revu; ce qui changerait fondamentalement le débat en appel. Mais les conditions
politiques seront-elles réunies au Parlement ? Auquel cas on aura pas fini d'en entendre parler….
Pour finir et pour conclure rappelons-nous quand même que le
fond du problème que cette affaire qui n’est au demeurant pas isolée est la
conséquence directe d’un processus qui ne remonte pas à hier.
Je me souviens encore de cette mémorable soirée-un dîner
débat- au cours duquel jeune et fringant avocat engagé en politique aux côtés
de Philippe de Villiers je pus apostropher mon confrère Georges Kiejman alors
ministre délégué auprès d'Henri Nallet le garde des Sceaux, à propos de
l'affaire Urba. Nous étions au cœur des pratiques beaucoup plus choquantes du
monde politique pour financer la vie politique et les campagnes électorales.
Les réactions ont été lentes mais effectives. Le système a évolué. Des
financements publics ont été mis en place dont ne bénéficie malheureusement que
ceux qui ont des élus ; ce qui permet indirectement d'organiser le système
d'exclusion des nouveaux venus dans le système ce dont le FN et maintenant le RN a été victime, il ne faut pas l'oublier non plus. Des infractions pénales ont été
créées par insertion dans le code pénal avec des sanctions spécifiques comme
précisément celle de ne plus être éligible. Qui pourrait sérieusement contester
le fait qu'un élu condamné pour détournement de fonds publics doive être
déclaré inéligible ?
Ce faisant les juges se sont trouvés investis de
l'obligation de statuer à l’encontre des élus de la nation du chef d'infractions
consistant en des détournements de fonds publics avec le devoir de statuer sur
l'application des sanctions pénales, dont celle d’inéligibilité. Les politiques
se sont mis entre les mains des juges. Et ces derniers ne se sont pas fait
prier pour appliquer les textes. Quant à en déduire que le jugement commenté
soit une œuvre de plus de l’état profond que je ne suis pas le dernier à
dénoncer il y a un pas qu’il ne faut peut-être faire aussi allégrement. Certes
le juges sont-ils en partie politisés ; mais ils ne le sont pas tous. Et ce
jugement n’a pas été rendu par les auteurs du mur des cons….
A ce stade la vraie question est double. Elle est de savoir si on doit « purifier » la classe politique afin de moraliser la vie politique et ensuite, dans l’affirmative, de savoir si on doit confier cette mission à la Justice et dans quels cadres législatifs répressifs. Il ne pourra pas être posé dans le contexte politique actuel sans majorité à l'Assemblée Nationale.
Marine Le Pen a donc très peu de chances d'être candidate à la prochaine élection présidentielle et je pense qu'elle ne doit s'en prendre qu'à elle-même car comme je crois l'avoir déjà écrit dans de précédents billets elle savait qu'aucun cadeau ne lui serait fait. Elle a pris des risques que sa volonté de dédiabolisation lui a fait perdre de vue. On n'a jamais vu que l'on fasse de cadeau à celui que le système s'est choisi pour incarner le mal afin de se sauver !
Bien vu !
RépondreSupprimerIl n’en demeure pas moins, cher Bernard, que dans le contexte actuel d’une judiciarisation permanente de la vie politique et d’une politisation bien réelle de la Justice (cf. Syndicat de la magistrature), cette exécution provisoire confirme d’une certaine manière le fait que les juges ont pris le pouvoir ! C’est selon moi gravissime. Et malheureusement, nous n’avons pas sous la main un souverain, tel Louis XIV, pour les remettre à leur place et sauver notre démocratie !
RépondreSupprimerCR
pour "sauver" une démocratie, encore faudrait-il qu'il en reste au moins une miette.... lol #CitoyensServoLavés
SupprimerJe comprends ton raisonnement, et même plus je l’approuve. Je suis d’accord avec toi sur le fait qu’elle sera condamnée en appel. Certains commentateurs ont fait le parallèle avec François Fillon : je rappelle qu’il a été condamné à 4 ans de prisons dont un ferme et 375000 euros d’amende. En 2024 il à proposé de rembourser 700 000 euros au parlement. Si les juges avaient été moins rapides il aurait peut être été élu. Est-ce que cela aurait été juste?
RépondreSupprimerJ’ai oublié de signer, tu m’as reconnu Bernard!
RépondreSupprimerAmitiés Alain
Sans aucune compétence "professionnelle" juridique, mais avec un vrai sens de la "justice, j'ose penser que : -1.quand on donne aux élus une dotation pour leurs attachés, il LEUR appartient de la gérer comme bon leur semble, et je ne vois pas de quel droit on peut aller vérifier ce qui se passe réellement (idem Fillon!), il n'y a ni détournement, ni vol. Et il est probable que 90% de nos élus soient concernés en tout ou partie de cette "utilisation adaptée". -2. il n'y avait aucun "risque de récidive" et le bla-bla des juges à ce sujet est inepte. -3. Le "trouble à l'ordre public" est fait depuis 30 ans par le SyndicTerroroGaucho de la Magistrature (mur des cons) sans AUCUNE sanction contre des magistrats "véritablement vérolés". Point-barre.
RépondreSupprimerQuand à Marine c'est devenu une "politicarde inutile comme les autres" et je ne vote plus, définitivement, depuis un an, donc ses malheurs personnels m'indiffèrent totalement.
J'ai oublié d'ajouter au sujet du "respect du aux juges", que quand on a pu constater leur silence avec l'ensemble de l'oeuvre des élus depuis l'arrivée de Macron, on ne peut qu'en ricaner : incendie de NotreDame, incendies de Gironde-Arcachon, révolution provoquée en NlleCalédonie (conséquences locales?), ruine de "l'électricité UE" contre les clients, les entreprises, la compétitivité de la France, crime-covid (millions de victimes sanitaires ou économiques), nouveaux crimes sanitaires vaXXinaux (nourrissons, adolescents, seniors)... L'ensemble des juges (par lâcheté?) est devenu "collabo-complice" de nos criminels en chefs (comme l'Etat-Major des Armées...).
RépondreSupprimerLe Système va donc pouvoir encore perdurer, et nous continueront à contempler l'effrondement de notre pays ,sans moyens de le stopper !
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